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Sports – F1 : Verstappen en pole de « son » Grand Prix aux Pays-Bas

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Ils n’en attendaient pas moins: le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a rendu son public « dingue » en décrochant samedi la pole position du Grand Prix des Pays-Bas de F1 devant son rival britannique Lewis Hamilton (Mercedes).

En battant Hamilton de 38/1000 seulement, le héros national a rempli la première partie du contrat et pris une option sur la seconde: s’imposer dimanche et reprendre les commandes du championnat du monde, en tête duquel le Britannique n’a que 3 points d’avance.

« C’est la meilleure position de départ vu comme il est difficile de doubler ici », remarque Verstappen, qui signe sa sixième pole en sept GP.

Il ne s’enflamme toutefois pas autant que ses fans. « Ca ne sera pas une course facile, avec énormément de tours (72, ndlr) et beaucoup d’usure des pneus », rappelle-t-il.

« Super Max » (le titre d’une chanson en son honneur) a peut-être eu un petit avantage dans sa préparation en effectuant ces dernières années quelques tours de démonstration avec Red Bull sur le circuit de Zandvoort, qui n’avait plus été utilisé par la F1 depuis 1985. Hamilton, au contraire, a manqué les essais libres 2 à cause d’un problème de moteur.

« Ce contre-temps nous a peut-être rendu les choses un peu difficiles mais j’ai vraiment tout donné », assure le pilote Mercedes. « La course ne va pas être facile car il est difficile de dépasser et car Max et son équipe ont, je crois, un meilleur rythme que nous. Ca va se jouer sur la stratégie et l’utilisation des pneus », estime-t-il.

En effet, avec une voie des stands courte, où les pilotes perdent moins de temps qu’ailleurs, et une probabilité de voiture de sécurité importante sur une piste étroite où les erreurs de pilotage ne pardonnent pas, on peut imaginer des stratégies différentes à un ou plusieurs arrêts.

« Ca reste possible »

« Ils (Red Bull) ne sont pas à des kilomètres non plus, donc ça reste possible », veut également croire son équipier Valtteri Bottas, troisième sur la grille. N’en déplaise aux 70.000 spectateurs tout de orange vêtus !

« Avoir deux voitures dans le Top 3 nous offre aussi des possibilités de travailler en équipe », pointe le Finlandais, alors que l’équipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Pérez, n’est que 16e, piégé par le temps lors de la première partie des qualifications (Q1).

Par habitude, les cadors du championnat ne le mentionnent pas mais la qualité de leur départ jouera plus que jamais un rôle crucial: au terme d’une course serrée en Formule 3 samedi matin, le Monégasque Arthur Leclerc (petit frère de Charles) est parvenu à s’imposer depuis la troisième position sur la grille grâce à son envol.

Aux côtés de Bottas, le Français Pierre Gasly (AlphaTauri) prendra place sur la deuxième ligne de la 13e manche de la saison, dont le départ sera donné à 15h00 (13h00 GMT).

Suivront les Ferrari du Monégasque Charles Leclerc et de l’Espagnol Carlos Sainz Jr, puis l’Italien Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo) et le Français Esteban Ocon (Alpine).

La deuxième Alpine de l’Espagnol Fernando Alonso et la McLaren de l’Australien Daniel Ricciardo complètent le Top 10 des qualifications.

L’équipier britannique de ce dernier, Lando Norris, n’est que 13e, sa plus mauvaise performance de la saison, au terme d’une Q2 raccourcie par les crashs successifs des Williams du Britannique George Russell et du Canadien Nicholas Latifi.

A noter la présence du Polonais Robert Kubica (18e) dans le baquet habituellement occupé chez Alfa Romeo par le Finlandais Kimi Räikkönen, testé positif au Covid-19 dans la nuit de vendredi à samedi.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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