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Europe

Angleterre: agressions au couteau à Birmingham, un mort et plusieurs blessés

La police britannique s’est lancée à la recherche de l’auteur de plusieurs agressions au couteau qui ont fait un mort et deux blessés graves dans la nuit de samedi à dimanche à Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni.

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La police britannique s’est lancée à la recherche de l’auteur de plusieurs agressions au couteau qui ont fait un mort et deux blessés graves dans la nuit de samedi à dimanche à Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni.

Selon les premiers éléments de l’enquête, ouverte pour meurtre, rien ne permet de retenir à ce stade une hypothèse « terroriste » ou celle d’un crime haineux, pas plus que celle d’un conflit entre gangs, a expliqué l’un des responsables de la police, Steve Graham, lors d’une conférence de presse.

« Nous sommes à la recherche d’un suspect » et les investigations pour l’identifier et le retrouver « se poursuivent », a ajouté le responsable de la police, qui a mobilisé « d’importants moyens ».

Aucune des victimes n’a de lien avec des gangs et semblent plutôt avoir été visées « au hasard », a-t-il précisé. Outre l’homme qui a été tué, l’homme et la femme hospitalisés dans un état grave, « cinq autres personnes ont été légèrement blessées », a encore déclaré M. Graham.

Le Premier ministre Boris Johnson a adressé « toutes (ses) pensées » aux victimes de ce « terrible » événement et ses « remerciements aux services de secours ».

Selon la police, les attaques, liées entre elles, se sont déroulées entre 00H30 locales (23H30 GMT) et 02H20 (01H20 GMT) en plusieurs endroits de la ville.

Dimanche, un dispositif policier était toujours en place autour de l’Arcadian center, un complexe de bars, restaurants et établissements de nuit, aux confins des quartiers gay et chinois de la ville cosmopolite d’un million d’habitants. Emballages de nourriture à emporter et bouteilles vides jonchant le sol trahissent une intense vie nocturne.

« Je suis surpris », a déclaré à l’AFP Wayne Hopkins, un habitant de 67 ans. « D’habitude, quand il y a une agression au couteau, c’est juste une personne ou deux, mais pas autant », a-t-il ajouté, disant croire à « un coup de poing » qui ensuite dégénère, « s’ils étaient drogués, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Vigilance et appel à témoins

Cara Curran, qui travaille dans les clubs de l’Arcadian center, a expliqué à l’AFP avoir assisté à de multiples bagarres et plus violentes que celles d’un samedi soir habituel qui éclatent pour une histoire de boisson ou de filles.

Elle a également raconté avoir entendu des « injures raciales » qu’elle n’avait jamais entendu par le passé dans ce lieu « multiculturel » mais sans pouvoir en expliquer les circonstances.

Dans un quartier résidentiel à 10 minutes de là, également théâtre du déchaînement de violence, un riverain de 50 ans a affirmé à l’AFP, requérant l’anonymat, que les agressions au couteau étaient monnaie courante dans la ville. « Quelqu’un a été poignardé juste là-bas l’autre soir », dit-il en désignant une rue voisine.

La police a incité la population à la vigilance et lancé un appel à témoins.

Yvonne Mosquito, une élue locale travailliste, a évoqué le « traumatisme » des événements de la nuit dernière.

Saluant les efforts déployés par la police pour lutter contre la violence qui a émaillé l’histoire de la ville au début des années 2000, elle a aussi rappelé qu’il subsistait un véritable problème d’exclusion sociale et de trafic de drogue parmi les jeunes.

Deux jeunes Lituaniens rencontrés par l’AFP évoquent le sentiment d’insécurité dans le centre-ville. « Sans abris, toxicomanes, gangs », énumère Ivan, 26 ans, qui travaille dans un cabinet d’architecture, « vous voyez tout le temps des gens agressifs, après huit ans ici, vous y êtes désensibilisés ».

Pour Edgar, 26 ans, depuis cinq ans à Birmingham,l’amélioration de la situation dans la ville n’est qu' »une fable ».

En un an, le Royaume-Uni a été le théâtre de plusieurs attaques au couteau. Deux d’entre elles, ayant fait au total cinq morts et qualifiées de « terroristes » par la police, ont été perpétrées par des hommes radicalisés sortis de prison peu de temps auparavant.

Inchangé depuis novembre 2019 au Royaume-Uni, la menace terroriste y est classée au troisième niveau d’importance sur une échelle qui en compte cinq.

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Europe

Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

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Espagne : Pedro Sanchez reste au pouvoir

Après cinq jours de silence, le président du gouvernement espagnol prend position depuis le palais de la Moncloa.

Après cinq jours de silence, Pedro Sanchez a finalement annoncé ce lundi qu’il restait à son poste de président du gouvernement espagnol, malgré les révélations d’un scandale de corruption présumée impliquant sa compagne.

Depuis le palais de la Moncloa, Sanchez a déclaré : « Après ces jours de réflexion, j’ai une réponse claire : si nous acceptons que l’action politique permette d’attaquer des innocents, cela n’en vaut pas la peine ; si nous permettons aux conflits partisans de justifier la haine, cela n’en vaut pas la peine. » Il a également ajouté : « Aucun honneur ne justifie la souffrance des personnes qu’on aime. J’avais besoin de m’arrêter et de réfléchir. Ça fait mal de vivre dans cette situation que je ne souhaite à personne. »

Sanchez a informé en premier lieu le roi Felipe VI de sa décision. Son maintien au pouvoir survient après des manifestations tant en sa faveur que contre lui dans différentes régions d’Espagne ce week-end.

L’opposition a critiqué le Premier ministre pour son manque d’explications et l’a accusé de mener une stratégie de victimisation pour gagner la bataille politique. Cette crise politique a également des répercussions sur la campagne pour les élections européennes, avec un retard dans la préparation des listes du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec des messages de soutien à Pedro Sanchez de la part d’autres dirigeants de la gauche mondiale, tels que le Colombien Gustavo Petro et le Brésilien Lula da Silva.

C’est la première fois qu’un président du gouvernement espagnol prend une pause pour réfléchir à son avenir politique.

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Europe

Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

Le Parlement européen se prononce sur une législation historique, mais des désaccords persistent quant à l’inclusion du viol dans la définition des violences de genre.

Le Parlement européen est sur le point de prendre une décision capitale en votant sur une loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes au sein de l’Union européenne. Cette législation, première du genre, vise à criminaliser plusieurs formes de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et le cyberharcèlement.

Le texte propose également d’améliorer l’accès à la justice et aux services de santé pour les victimes de ces violences, dans le but de garantir une protection adéquate à toutes les femmes de l’UE. Cependant, une question clé continue de diviser les États membres : la définition juridique du viol.

Le débat autour de cette question a été intense, certains pays soutenant fermement l’inclusion du viol dans la législation européenne, tandis que d’autres estiment que cette question relève de la compétence nationale. En conséquence, le texte soumis au vote ne comprend pas de définition commune du viol, ce qui a suscité des critiques et des inquiétudes quant à son efficacité.

Malgré ces désaccords persistants, les eurodéputés sont appelés à se prononcer sur cette législation cruciale, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Europe. L’issue du vote aura des répercussions importantes sur la protection des droits des femmes et sur la capacité de l’UE à harmoniser les législations nationales en matière de violence de genre.

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

Au moins 11 personnes tuées dans une triple frappe russe, l’Ukraine réclame un renforcement de ses défenses aériennes.

Une triple frappe russe a frappé la grande ville de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine, faisant au moins 11 morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko. Le président Volodymyr Zelensky a réagi en pointant du doigt le manque d’aide de l’Occident dans la défense du pays.

Le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine manquait de défenses aériennes suffisantes pour empêcher de telles attaques. Il a déploré le fait que la Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes, utilisant des missiles et des drones explosifs, notamment pour cibler les infrastructures énergétiques du pays.

Face à une aide occidentale qui semble diminuer, l’Ukraine peine à intercepter ces attaques. Zelensky a exhorté ses partenaires internationaux à fournir davantage d’armements et de systèmes de défense aérienne pour renforcer la capacité de l’Ukraine à se protéger.

L’attaque sur Tcherniguiv survient dans un contexte où l’Ukraine tente de faire face à l’agression russe depuis plusieurs années. Fondée il y a plus de 1 000 ans, Tcherniguiv est une ville historique qui a été lourdement bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive.

Dans un autre incident, des médias russes ont rapporté une attaque ukrainienne sur la base militaire de Djankoï en Crimée, avec des vidéos montrant des explosions impressionnantes au milieu de la nuit. Selon des sources, des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir été utilisés lors de cette attaque.

Les pertes dans les rangs russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans, sont estimées à environ 50 000 soldats, selon des médias russes et britanniques. Les autorités russes ne divulguent pas officiellement leurs pertes, tandis que Zelensky a reconnu en février la mort de 31 000 militaires ukrainiens.

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