Sébastien Pacull alerte sur la mise à mort organisée de la filière de la pêche

Sébastien Pacull tire la sonnette d’alarme pour la filière de pêche de Sète, mise en péril par la directive européenne de 2019 et les projets d’éoliennes en mer. Le conseiller municipal et communautaire appelle à une réflexion commune pour sauver la pêche locale.

La pêche est une activité essentielle pour de nombreuses régions côtières en France, et particulièrement pour la ville de Sète. Cependant, cette filière est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis, notamment en termes de régulation des quotas et des jours de pêche, ainsi que la pression exercée par d’autres activités économiques.

Sébastien Pacull, conseiller municipal et communautaire de la ville de Sète, a récemment dénoncé la directive européenne de 2019 qui a défini la régulation des quotas et des jours de pêche en se basant sur l’étude de seulement deux poissons en Europe. Cette directive ne tient pas compte de la diversité des territoires maritimes, qui se raréfient certes, mais qui existent encore.

Le conseiller communautaire, pointe également du doigt la frénésie de la Région Occitanie pour l’installation d’éoliennes en mer, qui va encore réduire la surface de pêche et appauvrir les fonds maritimes avec les conséquences sur la biodiversité que l’on connaît. Les dysfonctionnements récurrents de l’émissaire en mer ont également eu des conséquences directes sur la raréfaction de l’espèce, entraînant une augmentation des coûts pour les pêcheurs qui sont contraints d’aller toujours plus loin et plus longtemps.

Pour Sébastien Pacull, tout cela combiné représente une mise à mort organisée de la filière, car aucune réflexion commune entre la Région, les professionnels, et une Europe hors-sol, qui ne connaît pas les spécificités de notre pourtour méditerranéen, n’a été engagée, hormis quelques rencontres cosmétiques.

Pourtant, des solutions sont possibles pour l’élu de l’Union des Droites, comme l’installation de bornes électriques rechargeables qui auraient permis aux pêcheurs une diminution de leurs coûts de carburants et de production, la révision des quotas affectés à la Méditerranée ainsi que le nombre de jours de pêche autorisés, car aligner la mer du Nord ou l’Atlantique n’a aucun sens, ces écosystèmes étant très différents, ou encore la décision d’une politique commune avec tous les pays du pourtour méditerranéen pour une gestion de la ressource.

Sébastien Pacull, préconise également l’institution d’un plan d’aide à la reconversion des pêcheurs et une transformation active des énergies utilisées, comme le Bio GNV et l’hydrogène à Lorient. « Pourtant, aujourd’hui, la conséquence est terrible pour la filière, car de nombreux chalutiers sétois doivent être détruits. La Région, qui brandit son plan, va encore expliquer que c’est la meilleure solution, mais les pêcheurs continuent de s’inquiéter pour leur avenir », conclut-t-il.

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