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Politique : la gauche s’entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

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Politique : la gauche s'entend enfin et propose pour Matignon une haute fonctionnaire, Lucie Castets

Après plus de deux semaines de tensions et d’atermoiements, le Nouveau Front populaire a trouvé in extremis un accord pour Matignon : c’est Lucie Castets, une haute fonctionnaire inconnue du grand public mais engagée dans la défense des services publics, qui est proposée à Emmanuel Macron.

Une heure avant l’interview télévisée du chef de l’État, la gauche, en tête des législatives mais sans majorité absolue, a enfin trouvé un nom consensuel après 16 jours de négociations houleuses menaçant l’unité de l’alliance. Ce consensus tardif porte sur Lucie Castets, une haute fonctionnaire de 37 ans, issue de la société civile, que le Nouveau Front populaire (NFP) a immédiatement réclamé à Emmanuel Macron pour Matignon.

Les discussions, morcelées ces derniers jours, avaient repris mardi, avec le Parti socialiste fixant cette date comme limite aux interminables pourparlers. Le choix de Lucie Castets, une figure inattendue mais respectée pour son engagement envers les services publics, a été perçu comme une solution de compromis au sein des formations du NFP.

Cependant, le Président Macron a rejeté cette proposition, affirmant que le NFP n’avait « pas de majorité quelle qu’elle soit ». Il a insisté sur l’importance d’une majorité parlementaire stable pour adopter des réformes et faire avancer le pays, plutôt que de se concentrer sur un nom pour le poste de Premier ministre.

Cette position a provoqué l’indignation des leaders de gauche. Jean-Luc Mélenchon a accusé Macron de vouloir imposer un nouveau Front républicain, tandis qu’Olivier Faure, chef du PS, a dénoncé un déni qui conduirait à une « politique du pire ».

Contactée par le NFP, Lucie Castets a accepté la proposition « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction », se disant « crédible et sérieuse » pour Matignon. Parmi ses priorités figurent l’abrogation de la réforme des retraites de Macron, une grande réforme fiscale, l’amélioration du pouvoir d’achat et la défense des services publics. Pierre Jouvet, secrétaire général du PS, a souligné qu’elle serait « la Première ministre des avancées sociales et écologiques ».

Marine Tondelier, patronne des Écologistes, a confirmé la solidité et la crédibilité de Castets, validée par consensus des quatre formations politiques de l’alliance.

Inconnue du grand public, Lucie Castets est actuellement directrice des finances et des achats à la ville de Paris. Elle est également une figure de proue du collectif « Nos services publics », opposé aux politiques du gouvernement sortant concernant la fonction publique. Anne Hidalgo, maire de Paris, a loué sa gestion sérieuse d’un budget de 10 milliards d’euros.

Sans affiliation partisane actuelle, Castets a été membre du PS entre 2008 et 2011 et a été active dans le think tank « Point d’ancrage », revendiqué « social-réformiste ». Elle s’est engagée pour des causes telles que le mariage pour tous, l’égalité hommes-femmes et une meilleure redistribution des finances mondiales.

Castets fait également partie du bureau de l’Observatoire national de l’extrême droite, aux côtés de figures de la gauche comme Thomas Portes et Caroline Fiat. Son parcours, marqué par un engagement constant envers la justice fiscale et la lutte contre la fraude, en fait une candidate aux multiples compétences pour le poste de Premier ministre.

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Michel Barnier déclenche le 49.3 : le RN et NFP voteront la motion de censure

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Michel Barnier déclenche le 49.3

Le Premier ministre Michel Barnier a activé ce lundi l’article 49.3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale. Une initiative attendue mais risquée, face aux motions de censure annoncées par les Insoumis et le Rassemblement national.

En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, Michel Barnier a officialisé l’usage de l’article 49.3, un outil constitutionnel permettant d’adopter un texte sans vote parlementaire, sauf si une motion de censure est validée. Cette manœuvre, appliquée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, intervient après des discussions infructueuses avec les groupes de la majorité relative, incluant Les Républicains, Horizons, le MoDem et les députés macronistes.

Le recours au 49.3, bien que prévu, a immédiatement déclenché une riposte politique. Le groupe La France insoumise a confirmé le dépôt d’une motion de censure, rapidement suivi par une déclaration similaire du Rassemblement national. Malgré des concessions supplémentaires proposées par le Premier ministre, ces deux blocs d’opposition restent fermement décidés à s’opposer au gouvernement, chacun espérant fédérer une majorité critique.

La situation place Michel Barnier dans une position délicate. Une motion de censure adoptée entraînerait la chute immédiate de son gouvernement, un scénario jugé plausible au regard des alliances potentielles entre les oppositions. La dynamique actuelle souligne les fractures profondes au sein de l’hémicycle, où chaque camp joue une partie cruciale pour l’avenir de l’exécutif.

Alors que les regards se tournent vers les prochains jours, une incertitude plane sur l’équilibre des forces politiques. Si le gouvernement venait à tomber, cela marquerait une nouvelle étape dans l’instabilité institutionnelle que traverse la majorité. Une crise susceptible de redéfinir les rapports de pouvoir entre l’exécutif et un Parlement de plus en plus imprévisible.

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Emmanuel Macron pense que le gouvernement Barnier va « tomber » et que le RN va le « censurer »

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Emmanuel Macron pense que le gouvernement Barnier va "tomber" et que le RN va le "censurer"

Emmanuel Macron aurait exprimé sa conviction que le gouvernement de Michel Barnier pourrait être renversé par une motion de censure orchestrée par Marine Le Pen. Si l’Élysée dément ces déclarations, les tensions politiques restent vives.

Selon des informations rapportées par Le Parisien, le président Emmanuel Macron aurait confié, lors d’une cérémonie à l’Élysée le lundi 25 novembre, sa crainte d’une chute imminente du gouvernement dirigé par Michel Barnier. Il aurait notamment estimé que Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, pourrait être à l’origine d’une motion de censure, un geste qu’il juge « logique » dans le contexte actuel. Ces propos, tenus devant un parterre de personnalités politiques et anciens ministres, traduisent un sentiment de résignation que certains qualifient de « fataliste ».

Cette prédiction survient dans un climat politique tendu où les alliances inédites entre le Rassemblement national et le Nouveau Front Populaire alimentent la probabilité d’une motion de censure. Une ancienne ministre, présente à la cérémonie, décrit un président lucide mais préoccupé. « Pour lui, c’est presque inévitable. Marine Le Pen a tout intérêt à agir ainsi pour conforter son positionnement », rapporte-t-elle. Ces inquiétudes semblent d’autant plus marquées qu’elles font écho à un entretien préalable entre Emmanuel Macron et Michel Barnier, laissant entendre que le sujet aurait été au cœur de leurs discussions.

Dans les rangs macronistes, les spéculations se multiplient. Un député EPR évoque une censure « probable » au vu des déclarations récentes de Marine Le Pen, qui « a franchi trop de seuils pour faire marche arrière ». Ces positions renforcent le sentiment que le gouvernement Barnier pourrait difficilement résister à une coalition des oppositions, au moins sur un plan symbolique.

Cependant, l’Élysée a rapidement cherché à désamorcer la polémique en publiant un démenti sur le réseau X (ex-Twitter). « Le président de la République n’est pas un commentateur de l’actualité. Le gouvernement est au travail et le pays a besoin de stabilité », peut-on lire dans ce communiqué. Michel Barnier, quant à lui, prendra la parole ce mardi soir au JT de 20H sur TF1, dans une intervention jugée cruciale pour défendre son action et réaffirmer sa légitimité.

Malgré ce démenti, l’incertitude demeure, et la possibilité d’une motion de censure fait peser une pression inédite sur l’exécutif. Dans ce contexte, les prochains jours s’annoncent déterminants pour l’avenir du gouvernement et pour le paysage politique français dans son ensemble.

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Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026

**Anne Hidalgo annonce qu’elle ne se représentera pas à la mairie de Paris en 2026**

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Mairie de Paris: Hidalgo ne briguera pas de nouveau mandat en 2026

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a confirmé qu’elle ne briguera pas un troisième mandat, ouvrant la voie à une succession déjà disputée.

Anne Hidalgo, maire de Paris depuis 2014, a officiellement annoncé qu’elle ne se présenterait pas à un troisième mandat lors des prochaines élections municipales de 2026. Cette décision, mûrement réfléchie, marque la fin d’une ère pour la capitale française et ouvre le champ à une nouvelle génération de leaders politiques.

Anne Hidalgo a expliqué que deux mandats étaient, selon elle, suffisants pour apporter des changements significatifs dans une ville. « Je me suis toujours inscrite dans l’idée que deux mandats étaient suffisants pour mener à bien de profonds changements », a-t-elle déclaré, mettant en avant les succès de son administration, notamment l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques qui ont été un véritable triomphe populaire.

La maire sortante a également souligné son intention de rester pleinement engagée jusqu’à la fin de son mandat, assurant qu’elle continuerait à travailler « avec la même énergie » qu’à son arrivée à l’Hôtel de ville. Cette annonce précoce, selon elle, est un signe de respect envers les Parisiens et une manière de préparer une « transmission sereine » du pouvoir.

Pour sa succession, Hidalgo a clairement désigné le sénateur socialiste Rémi Féraud comme son successeur potentiel. À 53 ans, ce dernier possède « la solidité, le sérieux et la capacité de rassemblement nécessaires » pour diriger la ville, selon les mots de la maire. Cependant, la succession ne semble pas si simple. Emmanuel Grégoire, l’ancien premier adjoint d’Hidalgo, s’est déjà déclaré candidat, promettant de « réconcilier » les Parisiens et de calmer les tensions internes du parti.

La rivalité entre Féraud et Grégoire est déjà palpable, ce dernier ayant obtenu le soutien de nombreux militants socialistes. Hidalgo, tout en admettant qu’elle n’impose rien, a indiqué sa préférence pour Féraud, soulignant néanmoins que la décision finale reviendrait aux militants socialistes parisiens.

Au-delà de la succession à la mairie, Hidalgo a précisé qu’elle ne se présenterait pas à la prochaine élection présidentielle et envisage de se consacrer à la création d’une force sociale-démocrate et écologiste, potentiellement en collaboration avec l’eurodéputé Raphaël Glucksmann. Elle souhaite également poursuivre son engagement sur les questions de justice climatique, à l’échelle nationale et internationale.

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