Gigean
Gigean : Le maire envisage de démissionner et consulte en Préfecture de l’Hérault
Marcel Stoecklin, le maire de Gigean, envisage de démissionner et consulte la Préfecture de l’Hérault pour organiser la transmission de son poste à son 3ème adjoint. Une démarche qui soulève des questions sur le respect des règles démocratiques.
La ville de Gigean est actuellement le théâtre d’une saga politique complexe et surprenante. Marcel STOECKLIN, le maire actuel, envisage de démissionner de son poste et a engagé des pourparlers avec la Préfecture de l’Hérault pour organiser la passation de pouvoir à son 3ème adjoint.
C’est dans ce contexte que ce mercredi 13 décembre 2023, Marcel STOECKLIN a rencontré à sa demande, les fonctionnaires de la Préfecture de l’Hérault à Montpellier. Selon nos informations, au cours de cette réunion, les discussions ont porté sur la gestion globale de la commune et la perspective d’une démission imminente de Marcel STOECKLIN. Ce dernier a exprimé sa frustration face à une opposition au sein de son équipe qui résiste à ses décisions, exacerbant ainsi les défis de gestion de la commune.
Accompagné d’Alain BERTES, le 3ème adjoint au maire en charge de l’urbanisme, avec qui il entretient une excellente relation, le maire de Gigean a cherché à déterminer la possibilité pour lui de céder son poste de maire à son 3ème adjoint, sans que son 1er adjoint, Marc GONZALEZ, avec lequel il est en conflit, ne puisse lui succéder après sa démission.
Face à cette tentative de négociation pour un échange de postes, les fonctionnaires préfectoraux ont été stupéfaits ! Ils ont rappelé au maire de Gigean que la France est une démocratie, et que des procédures existent en cas de démission d’un maire. Ils ont confirmé que si Marcel STOECKLIN démissionnait, rien n’empêcherait son premier adjoint avec lequel il est en conflit de devenir le prochain maire de la commune, du moment que les conseillers municipaux votent en sa faveur lors d’une séance du conseil municipal destinée à acter la démission du maire et à désigner son successeur.
En vertu de la législation en vigueur, la démission du maire entraîne automatiquement celle de ses adjoints, conformément à l’article L.2122-10 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT). Ainsi, soit un nouveau vote doit avoir lieu en présence des conseillers municipaux élus restants, soit une nouvelle élection municipale pour la commune doit être organisée pour déterminer qui doit succéder à un maire démissionnaire. Par conséquent, toute tentative de troc de poste est impossible.
La nouvelle de cette tentative de troc est parvenue aux oreilles des élus de Gigean, suscitant une réaction de sidération générale. L’un d’entre eux nous a confié : « Les Gigeanais ont été humiliés, nous avons sérieusement touché le fond. Il est temps pour lui de partir. »
Cette démarche désespérée pour résoudre une situation politique complexe survient à un moment critique. Début 2024, Marcel Stoecklin devra présenter le budget de la municipalité à son conseil municpal. Il est probable que des divergences d’opinions apparaissent, risquant de paralyser les activités de la commune. Cette perspective pourrait expliquer son envie actuelle de démissionner, afin d’éviter de se retrouver à la tête d’une administration qui pourrait se trouver financièrement immobilisée si le budget n’est pas approuvé par le conseil municipal.
Marcel STOECKLIN, confronté à une impasse, envisage sérieusement de démissionner. Son premier adjoint, Marc GONZALEZ, continue de renforcer sa position au sein de la majorité, dans le conflit qui l’oppose à celui qui lui a retiré ses délégations de premier adjoint. Les habitants de Gigean nourrissent l’espoir qu’en 2024, une lueur d’espoir viendra éclairer cette situation politique tendue.
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Frontignan
Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées
Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.
Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.
L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.
Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.
Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.
Bouzigues
Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault
Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.
Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.
Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.
Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.
Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.
Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.
Résultats détaillés :
Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.
Gigean
Gigean : La mairie et Sète Agglo s’accusent dans l’affaire des fissures d’une maison
Un litige judiciaire éclate à Gigean alors que la justice ordonne une expertise pour déterminer les responsabilités des travaux publics ayant endommagé une propriété privée. Les accusations fusent entre la mairie de Gigean et Sète Agglopôle Méditerranée.
Une résidente de la rue de la Chapelle à Gigean a fait appel à la justice pour nommer un expert chargé d’identifier les causes et les origines des dommages subis par sa maison lors des travaux publics entrepris dans le cadre de la rénovation de la rue et de l’impasse de l’Évêché. Selon elle, les travaux réalisés par la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) sont à l’origine des désordres affectant sa propriété.
L’avocat de la plaignante a plaidé devant la cour que cette expertise était essentielle pour évaluer la nature et l’ampleur des dommages, ainsi que pour estimer le coût des réparations nécessaires. La demande vise à déterminer la responsabilité de la commune de Gigean et de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée dans cette affaire.
De leur côté, la commune de Gigean, représentée par Me Becquevort, a souligné que la communauté d’agglomération était le maître d’ouvrage des travaux, tandis que la SAM a soutenu l’inverse, affirmant que c’était bien la commune de Gigean qui était responsable des travaux.
Le Tribunal Administratif de Montpellier a récemment ordonné la désignation d’un expert. Celui-ci aura pour mission d’examiner le dossier des travaux, de constater les dommages sur place et de déterminer les causes et les responsabilités des différents intervenants.
Tandis que la mairie de Gigean et la SAM se rejettent mutuellement la responsabilité comme des joueurs de tennis sur un court de justice, l’atmosphère témoigne d’un échange stérile où chaque partie cherche à esquiver toute implication. En attendant de savoir qui remportera finalement le trophée de la culpabilité dans cette joute administrative, il est crucial que les administrations, qui devraient être soucieuses du bien-être de leurs citoyens, se préoccupent davantage de résoudre les problèmes des plaignants plutôt que de se soustraire à toute responsabilité.
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