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Des chefs indigènes unis pour sauver la Terre : un appel vibrant au Chili

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Après un pèlerinage mondial de 46 jours, des représentants autochtones des cinq continents ont lancé un cri d’alarme pour la protection de la planète, lors d’une cérémonie ancestrale au Chili.

Au cœur de la région d’O’Higgins, à Graneros, des chefs de 22 peuples autochtones venus des quatre coins du globe se sont réunis pour clore un périple de 46 jours. Ce pèlerinage, débuté en Italie, a traversé l’Inde, l’Australie et le Zimbabwe avant de s’achever au Chili. L’occasion pour ces gardiens de traditions ancestrales de lancer un appel urgent à la préservation de la nature et à la protection de la Terre.

Yama Nomanawa, chef du peuple brésilien Noke Koi, a pris la parole pour dénoncer l’inaction face aux cris de la planète. « La Terre hurle, mais personne ne l’écoute. La jungle pleure, car elle n’est pas respectée. Nous devons protéger la vie, sauver notre planète », a-t-il déclaré lors de la cérémonie. Il a notamment évoqué les menaces pesant sur l’Amazonie, où la déforestation, les incendies et la sécheresse pourraient entraîner un point de non-retour d’ici 2050, selon une étude récente publiée dans la revue Nature.

La cérémonie, riche en symboles, a vu des représentants des peuples Khalkha de Mongolie, Kallawaya de Bolivie et bien d’autres se rassembler autour d’un autel sacré. Au son des percussions, ils ont chanté, dansé et prié, unissant leurs voix pour un message commun. Heriberto Villasenor, directeur de l’ONG Raices de la Tierra, a souligné l’importance de ce rassemblement inédit. « Les plumes représentent les continents. Aujourd’hui, pour la première fois, les cinq continents sont réunis », a-t-il affirmé.

Rutendo Ngara, représentante du groupe sud-africain Oba Umbuntu, a rappelé l’interdépendance entre l’humanité et la nature. « Nous faisons partie de la nature, nous ne sommes pas séparés d’elle. Nous vivons un moment critique où tant de choses ont été détruites, principalement par l’Homme », a-t-elle expliqué. Chaque chef a également partagé les défis spécifiques à leur région. Tsegi Batmunkh, représentant mongol, a dénoncé les projets d’extraction d’uranium dans son pays, mettant en garde contre les conséquences environnementales.

Cette cérémonie marque un moment fort dans la lutte pour la préservation de la planète. Les chefs autochtones, porteurs de sagesses millénaires, espèrent que leur appel sera entendu par les décideurs et les citoyens du monde entier. Leur message est clair : il est temps d’agir pour protéger la Terre, avant qu’il ne soit trop tard.

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