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Incendies en Gironde: le tour de France des pompiers appelés en renfort

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Un défilé, presque habituel, de camions rouges venus de toute la France. En Gironde, plus de 600 pompiers ont encore été appelés en renfort cette semaine pour lutter contre les flammes, au terme d’un été mouvementé.

Ils étaient jusqu’à un millier à se battre contre l’incendie fixé jeudi après avoir ravagé plus de 3.400 hectares de végétation et de pins autour des villages de Saumos et Sainte-Hélène, dans le sud du Médoc.

Des pompiers du département mais aussi d’Ille-et-Vilaine, de la Charente, du Lot-et-Garonne, de l’Hérault, des Bouches-du-Rhône, etc. La liste est longue à énumérer mais le renfort indispensable, comme il l’a été toute la saison.

À la mi-août, 1.100 pompiers avaient déjà été appelés pour faire face au second feu de Landiras (7.400 hectares). Une « mobilisation sans pareille » depuis 1949 et l’incendie historique qui avait brûlé 50.000 hectares et tué 82 personnes à Saucats, en Gironde, selon Jean-Luc Gleyze, patron du département et des pompiers locaux.

Plus de 350 étaient même venus d’Europe, notamment d’Allemagne, d’Italie et de Roumanie.

« On a rarement vu des renforts descendre aussi souvent » dans le Sud, observe le capitaine Christophe Lucas, du SDIS du Puy-de-Dôme, venu cette semaine avec la colonne Sud-Est Auvergne qui regroupe des renforts de l’Allier, du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire.

Mercredi, au cœur de l’incendie, un journaliste a rencontré certains de ces renforts près d’un étang utilisé comme point de ravitaillement en eau. Des pompiers de Charente-Maritime y rechargeaient leur citerne. « Heureusement, ce n’est pas tous les jours comme ça », lâche l’un d’entre eux.

A côté, un camion de l’Allier, avec à son bord le lieutenant Tierno. Lui et ses collègues sont partis dès la soirée de lundi, quand l’incendie de Saumos a pris de l’ampleur, et ont roulé toute la nuit pour rejoindre les lieux du sinistre. Des chauffeurs se sont relayés mais le trajet, déjà, était fatiguant.

Or, « quand vous arrivez, on considère que vous êtes tout neuf », relève ce sapeur-pompier volontaire. « C’est notre rôle de dire que l’on a roulé et qu’il faut prévoir des temps de repos pour que les pompiers soient dans les meilleures conditions », souligne le capitaine Lucas.

« Gifle »

Car les journées à combattre le feu sont longues. Beaucoup ont également été sollicités, durant l’été, pour des incendies en Ardèche, dans l’Aveyron, même en Bretagne.

Pour Éric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), la campagne de lutte contre les feux de forêt est désormais « annuelle ».

« Il n’y a plus de saison, comme pour le risque orageux et les inondations. Quand un territoire est touché par les feux de forêt, d’autres sont touchés par les orages », a-t-il affirmé mercredi sur franceinfo.

Face à l’augmentation des risques, en plus des interventions de secours quotidiennes, la profession réclame davantage de moyens matériels, aériens notamment, et une meilleure répartition géographique des équipements.

Mais aussi d’amplifier la formation, le recrutement et de sensibiliser toujours plus la population. Des revendications qui seront portées lors du 128e congrès national des sapeurs-pompiers de France, du 21 au 24 septembre à Nancy.

« Cet été, on s’est pris une gifle: il va falloir réagir », avertit le président de la FNSPF, Grégory Allione. Il demande le recrutement des « presque 1.000 » lauréats des concours de pompiers professionnels encore non embauchés, et de 50.000 volontaires supplémentaires « d’ici 2027 ».

A Nîmes, les pompiers du Gard sont descendus dans la rue cette semaine pour réclamer une augmentation de leurs effectifs. Ils devraient passer de 700 à 750 d’ici 2028.

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Xi Jinping attendu en visite d’Etat en France les 6 et 7 mai

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Xi Jinping attendu en visite d'Etat en France les 6 et 7 mai

Emmanuel Macron sollicitera le président chinois pour une résolution du conflit en Ukraine lors de sa première tournée européenne post-pandémie.

Le président chinois Xi Jinping se prépare à une visite en France les 6 et 7 mai, marquant le début de sa première tournée européenne depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cette visite coïncide avec la célébration des 60 ans de relations diplomatiques bilatérales entre la France et la Chine.

Au cœur des discussions entre Xi Jinping et Emmanuel Macron se trouve la résolution du conflit en Ukraine. Macron demandera à nouveau à son homologue chinois de contribuer à trouver une solution à ce conflit. Les échanges aborderont également d’autres questions cruciales telles que la situation au Moyen-Orient, les questions commerciales, ainsi que les défis mondiaux tels que l’urgence climatique et la protection de la biodiversité.

La visite revêt un caractère politique important, avec des négociations en cours pour de nouveaux investissements chinois en France, notamment dans le domaine des batteries électriques. Les responsables français soulèveront également des préoccupations commerciales, notamment en ce qui concerne une enquête antidumping sur les alcools type cognac lancée par la Chine.

Emmanuel Macron cherche à encourager la Chine à utiliser son influence sur la Russie pour favoriser une résolution du conflit en Ukraine. La visite comprendra également une réunion trilatérale avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Le président chinois et son épouse Peng Liyuan seront reçus par le couple présidentiel français à Paris le 6 mai, suivi d’un dîner d’État à l’Élysée en présence d’artistes chinois. Le 7 mai, les deux couples visiteront les Hautes-Pyrénées, où Emmanuel Macron souhaite partager un moment intime avec Xi Jinping, en se remémorant son enfance et les visites à sa grand-mère maternelle dans la région.

Cette visite revêt une importance particulière alors que la France cherche à maintenir des canaux de discussion avec la Chine dans un contexte de tensions internationales, notamment avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

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Les sirènes d’alerte aux populations décalées d’un jour en mai

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Les sirènes d’alerte aux populations décalées d'un jour en mai

En raison du jour férié, les essais mensuels sont reportés d’un jour en France.

Les sirènes d’alerte aux populations, qui résonnent habituellement le premier mercredi de chaque mois, seront décalées d’un jour en mai. Cette décision découle du fait que le 1er mai est un jour férié en France.

Conformément à un communiqué, les essais mensuels du signal national d’alerte, prévus initialement pour le mercredi 1er mai, seront reportés au jeudi 2 mai à la mi-journée. Cette modification du calendrier s’applique sur l’ensemble du territoire français.

Il est rappelé que cette situation n’est pas inédite. En novembre dernier, lors de la Toussaint, qui est également tombée un mercredi, les essais mensuels avaient été reportés au mercredi suivant, le 8 novembre.

En cas de réelle alerte, il est recommandé de se mettre à l’abri, que ce soit à domicile, sur le lieu de travail, dans un commerce ou une institution. Les parents sont également encouragés à ne pas aller chercher leurs enfants à l’école afin de maintenir la sécurité de tous.

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Sciences-Po Paris bloqué par des dizaines d’étudiants pro-palestiniens depuis jeudi soir

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Sciences-Po Paris bloqué par des dizaines d'étudiants pro-palestiniens depuis jeudi soir

Des étudiants occupent les locaux de Sciences Po Paris en soutien à la cause palestinienne, suscitant des réactions mitigées au sein de la communauté éducative.

La mobilisation pro-palestinienne continue à Sciences Po Paris, alors que des étudiants ont occupé les locaux historiques de l’établissement, rue Saint-Guillaume, dans le 7e arrondissement de Paris. Keffiehs sur la tête et drapeaux palestiniens brandis, les manifestants ont passé la nuit sur place, bloquant l’entrée principale avec des poubelles et du matériel de chantier.

La direction de Sciences Po a fermement condamné ces actions, déclarant qu’elles perturbent le bon fonctionnement de l’institution et pénalisent les étudiants, enseignants et salariés. Une réunion entre la direction et des représentants des étudiants a été organisée pour tenter de résoudre la situation.

Les revendications des manifestants du comité Palestine incluent la condamnation des actions d’Israël par Sciences Po et la fin des collaborations avec toute institution jugée complice de l’oppression systémique du peuple palestinien. Ils demandent également la cessation de la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus.

La mobilisation pro-palestinienne à Sciences Po Paris suscite des débats au sein de la communauté éducative, certains exprimant leur soutien à la solidarité envers les Palestiniens, tandis que d’autres soulignent les conséquences sur la liberté académique et le climat de terreur intellectuelle sur une partie des étudiants juifs.

Alors que ce vendredi marque la fin des cours pour la majorité des élèves, l’avenir du mouvement reste incertain. Certains étudiants reconnaissent la légitimité des revendications tout en appelant à trouver des moyens plus apaisés pour dialoguer.

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