Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Politique / Sébastien Pacull : « Ce qui m’intéresse, c’est la ville de Sète et la vie locale »

Article

le

Sébastien Pacull félicite Aurelien Lopez Liguori « pour cette victoire historique et tant prometteuse pour l’avenir »

Conseiller municipal d’opposition à Sète et conseiller d’agglomération, Sébastien Pacull revient, à travers cette interview, sur son parcours politique et ses volontés. Le président d’Immo-meuble et de Patrimonia concept aborde ici les enjeux actuels. 

Quels sont vos projets pour 2022 ? 

En 2022, je souhaite continuer sur la même lancée et représenter les citoyens qui ont voté pour nous et nous ont fait confiance aux élections municipales. J’aspire à constituer une opposition vigilante mais constructive à la politique que mène la majorité municipale en place. Pour ma part, je ne suis candidat à aucune échéance électorale pour la simple et bonne raison que ce qui m’intéresse, c’est la ville de Sète et la vie locale. La vie nationale ne fait pas partie de mon attrait politique. En tout cas je n’ai pas pour objectif de devenir député.

Depuis votre réaction à propos du Cash Investigation incriminant François Commeinhes, comment a évolué la situation ? 

À l’heure actuelle, il n’y a eu aucune conséquence puisqu’aucun conseil municipal n’a eu lieu depuis. En effet, ils se tiennent à la simple volonté du maire, qui les espace de plus en plus, ce qui lui évite les confrontations. À l’instar d’Emmanuel Macron qui repousse, quant à lui, les échéances présidentielles pour annoncer sa candidature. On est dans la droite ligne de François Commeinhes, qui suit les mêmes indications que son mentor puisqu’apparemment, les débats démocratiques les gênent.

Comment expliquez-vous vos divergences d’opinions actuelles avec M. Commeinhes alors que vous avez débuté à ses côtés, en partageant ses idées ? 

Ayant été adjoint au maire de l’équipe municipale qui est en place, j’ai pu constater nombre de dérives, qui se sont accrues ces dernières années. Elles concernent l’entre-soi, l’affairisme et le bétonnage massif de la ville sans aucune réflexion.

Garder la jeunesse sétoise à Sète est un des mes leitmotiv. C’est ce qui a été décisif dans mon engagement auprès de M. Commeinhes, lorsqu’il a fait construire le quartier de Villeroy. Néanmoins, les nouvelles constructions sont désormais des immeubles de plus de 7 étages qui poussent comme des champignons. Leur esthétique est catastrophique. Travaillant dans l’immobilier, je suis bien placé pour savoir ce que les promoteurs font dans d’autres villes.

Ensuite, tandis qu’en 2008 je pouvais m’impliquer dans l’équipe municipale et faire entendre ma voix, tout a changé en 2014. À partir de cette année-là, une de chape de plomb s’est installée autour du maire, de son cabinet et de quelques élus. Depuis, on n’a plus notre mot à dire. Enfin, l’impulsion qui avait pu être donnée à Sète à une autre époque, s’est complètement inversée : on n’a pas de développement économique.

Aujourd’hui on vous parle du maire qui est intervenu à la conférence sur la protection des océans, par visioconférence. Permettez-moi d’en rire. Où sont les projets apportant de l’écologie sur Sète ? Y-a-t-il des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics de la ville ? Non. Alors qu’on sait que les villes vont prendre pour excuse la hausse des tarifs d’électricité pour augmenter la taxe foncière. On voit des bâtiments publics éclairés de jour comme de nuit, comme si c’était des salles de bal.

J’étais président départemental des Républicains et représentant de Nicolas Sarkozy pour l’Hérault quand il y avait eu les campagnes présidentielles. Finalement, le maire de Sète est parti chez la République En Marche. Ce sont donc tous ces facteurs qui nous ont éloignés. En bref, je considère que M. Commeinhes a été élu avec une veste et qu’il a largement retournée, au détriment des Sétois.

Que pensez-vous du déroulement de la pré-campagne présidentielle jusqu’ici ? 

Quel que soit le candidat que l’on soutient pour la présidentielle, il y a quelque chose qui me choque. C’est la polémique des parrainages présidentiels. J’ai un message à adresser aux maires qui ont peur d’apporter leur parrainage à tel ou tel candidat. Il faut leur rappeler que ce sont les représentants et les personnes les plus appréciées de la démocratie Française. Par conséquent, il ne faut pas qu’ils aient peur d’apporter leur soutien à un quelconque candidat, parce que c’est un enjeu démocratique qui est important pour les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Politique

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison

Article

le

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy définitivement condamné à un an de prison

La Cour de cassation a rendu son verdict final, condamnant Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme dans l’affaire des écoutes.

Dans une décision qui marque un tournant historique, la Cour de cassation a confirmé, ce mercredi 18 décembre, la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes téléphoniques. Cette affaire, également connue sous le nom de « Paul Bismuth », a mis en lumière des pratiques illégales qui ont terni la carrière politique de l’ancien chef de l’État.

L’ancien président, qui fêtera ses 70 ans le 28 janvier prochain, a vu son appel rejeté, scellant ainsi son sort judiciaire. La peine prononcée inclut également trois ans d’inéligibilité, un coup dur pour celui qui a déjà été à la tête de la France. Malgré cette condamnation, son avocat, Me Patrice Spinosi, a affirmé que Nicolas Sarkozy « se conformera évidemment à la sanction prononcée », tout en laissant entendre qu’un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme pourrait être envisagé.

Cette affaire ne constitue toutefois qu’une partie des ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy. À partir du 6 janvier, il devra faire face à une autre procédure, celle des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Les accusations sont lourdes : corruption passive, financement illégal de campagne électorale, association de malfaiteurs et recel de détournement de fonds publics libyens. Dans ce dossier, il risque jusqu’à dix ans de prison et cinq ans d’inéligibilité supplémentaires.

De plus, en 2025, la Cour de cassation devra se prononcer sur le pourvoi de l’ancien président dans l’affaire Bygmalion, où il a été condamné pour des dépenses excessives lors de sa campagne de 2012. Ces multiples affaires judiciaires dessinent un tableau complexe de la fin de carrière de Nicolas Sarkozy, qui, malgré ses dénégations, semble de plus en plus acculé par la justice.

L’ère judiciaire de Nicolas Sarkozy, marquée par ces multiples procès, interroge non seulement sur l’intégrité de l’homme politique mais aussi sur la capacité de la justice à traiter de tels cas avec équité et rigueur. La condamnation ferme de l’ancien président, la première de ce niveau pour un ex-chef de l’État, pose une question fondamentale sur l’impunité des figures politiques de premier plan et sur l’application de la loi à tous, sans distinction de rang ou de statut.

Lire Plus

France

Macron nomme Bayrou à Matignon pour tenter de dénouer la crise politique

Article

le

Macron nomme Bayrou à Matignon pour tenter de dénouer la crise politique

Emmanuel Macron place ses espoirs en François Bayrou pour apaiser les tensions politiques. Le nouveau Premier ministre devra naviguer entre les exigences des partis et les impératifs économiques.

Emmanuel Macron a pris une décision audacieuse en nommant François Bayrou à Matignon, espérant ainsi résoudre la crise politique qui sévit depuis la dissolution de l’Assemblée nationale et la censure de Michel Barnier. Cette nomination, annoncée vendredi, marque un tournant dans la stratégie du président pour rétablir la stabilité politique.

L’objectif de cette nomination est clair : réconcilier les différentes factions politiques. Bayrou, figure emblématique du centre et allié de longue date de Macron, a pour mission de dialoguer avec les partis de l’opposition, des communistes à la droite, afin de trouver un terrain d’entente. Son expérience politique, notamment en tant que ministre de l’Éducation et candidat à la présidence, lui confère une stature de conciliateur. Cependant, sa tâche s’annonce ardue dans un contexte où les défis économiques et sociaux sont pressants.

L’urgence du budget pour 2025, laissé en suspens par la censure, impose une priorité immédiate. Avec une dette publique et un déficit qui pèsent lourdement, Bayrou devra naviguer entre les attentes des agriculteurs mécontents et les exigences des entreprises en difficulté. La pression est d’autant plus forte que l’Assemblée nationale examinera lundi un projet de loi spéciale visant à éviter une paralysie de l’État.

Le nouveau Premier ministre devra également composer avec les partis d’opposition. Bien que la gauche soit divisée sur son soutien, les Républicains et le Rassemblement national ont adopté des positions nuancées. Le gouvernement d’intérêt général que Bayrou est chargé de former devra être « resserré », selon les mots de l’entourage présidentiel, et se concentrer sur les priorités nationales sans recourir aux mesures controversées comme le 49.3.

Bayrou a été préféré à d’autres candidats potentiels comme Bernard Cazeneuve ou Sébastien Lecornu, reflétant la volonté de Macron de renforcer le centre et d’éviter une cohabitation. Sa nomination, bien que consensuelle, n’est pas sans critiques. La France insoumise prépare déjà une motion de censure, tandis que les socialistes et les communistes exigent des garanties sur la politique gouvernementale.

Lire Plus

Politique

Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base « de concessions réciproques »

Article

le

Le PS prêt à négocier avec les macronistes et LR sur la base "de concessions réciproques"

Le Parti Socialiste, sous la direction d’Olivier Faure, se dit prêt à entamer des pourparlers avec les macronistes et la droite pour former un gouvernement temporaire.

Dans une démarche inédite, le Parti Socialiste (PS) montre une ouverture significative envers les macronistes et Les Républicains (LR) pour constituer un gouvernement d’unité nationale. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a exprimé lors d’une interview sur franceinfo sa volonté de négocier des « concessions réciproques » afin de sortir de l’impasse politique actuelle. Cette proposition intervient dans un contexte où le pays ne peut se permettre de rester paralysé par les querelles partisanes.

La stratégie du PS repose sur un compromis temporel, envisageant la formation d’un gouvernement à durée limitée. Ce gouvernement serait le fruit d’une négociation préalable, orchestrée par un « préfigurateur » désigné par Emmanuel Macron. L’objectif est de trouver un terrain d’entente sur des sujets cruciaux, tels que les retraites, où le PS propose un gel de la réforme plutôt qu’une abrogation immédiate, afin de permettre une conférence de financement ultérieure. Cette approche pragmatique reflète une volonté de dialogue et de recherche de solutions concrètes.

Faure reconnaît que les discussions excluront les forces du Nouveau Front populaire, notamment les Insoumis, qui se sont auto-exclus du processus. Cependant, il invite Laurent Wauquiez et LR à participer aux négociations, sous réserve de concessions mutuelles. Cette ouverture illustre une flexibilité politique rare, où le PS accepte de faire des compromis sur des positions traditionnellement fermes, comme la réforme de l’ISF, où il envisage un rétablissement rapportant 15 milliards d’euros au lieu des trois initialement proposés.

Le PS, sans majorité absolue, se trouve contraint de naviguer dans un paysage politique fragmenté. Faure insiste sur le fait que son parti n’abandonne pas ses valeurs, mais qu’il est prêt à faire des concessions pour le bien commun. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », souligne-t-il, marquant ainsi une distinction claire entre compromis et reniement idéologique.

Lire Plus

Les + Lus