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L1: en recrutant Donnarumma, le PSG assure ses arrières

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Gianluigi Donnarumma, le héros de l’Italie à Paris! Le PSG a fait monter la température d’un mercato d’été bouillant mercredi en recrutant pour cinq saisons le gardien italien, tout frais champion d’Europe à 22 ans, un pari d’avenir qui pose question à court terme.

Une envergure tentaculaire (1,96 m), titulaire avec l’AC Milan depuis qu’il a 16 ans et demi, installé au sein de la Nazionale avec laquelle il vient de remporter l’Euro en étant élu meilleur joueur… « Donna » affiche déjà le CV d’un très grand gardien.

Alors, quand son contrat est arrivé à expiration avec l’équipe lombarde, le PSG a sauté sur l’occasion, même si le poste de gardien semblait déjà blindé avec l’excellent Keylor Navas (34 ans).

« Je sais que Gianluigi recevra un accueil chaleureux de la part de tout le monde au club, y compris de ses coéquipiers, de notre staff et de tous les supporters parisiens », a déclaré le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, cité dans un communiqué. Quant au nouveau venu, il s’est dit « prêt à relever ce nouveau défi, et continuer à grandir ici ».

Comme pour Georginio Wijnaldum, arrivé libre de Liverpool, ou Sergio Ramos, en fin de contrat au Real Madrid, Donnarumma vient renforcer un effectif taillé pour remporter la Ligue des champions, sans que le club n’ait eu à verser d’indemnités de transfert.

Monstre de précocité

Côté salaire, la presse italienne évoque des émoluments entre 8 et 12 millions d’euros par saison, qui ferait de l’Italien l’un des joueurs les mieux payés de l’effectif.

Pour Paris, c’est le prix à payer pour s’assurer la présence d’un gardien international à long terme, et ainsi éviter un débat qui a pourri le début des années QSI. Entre Salvatore Sirigu, Kevin Trapp, Alphonse Areola et Gianluigi Buffon, les boulettes de ses gardiens ont longtemps coûté cher aux énormes ambitions parisiennes.

Donnarumma, lui, semble avoir les gants sûrs. Ce monstre de précocité, qui a débuté en professionnel en octobre 2015, présente de meilleurs temps de passage que son illustre aîné, Buffon, auquel il a succédé au sein des Azzurri en 2018.

Le natif de Castellammare di Stabia, près de Naples, compte aujourd’hui plus de 200 matches de Serie A et plus de 25 sélections, deux barres que le Toscan a franchies à 24 ans.

Certes, « Gigio » n’a jamais joué en Ligue des champions. Mais son excellent parcours à l’Euro, avec plusieurs arrêts décisifs lors de la finale remportée aux tirs au but contre l’Angleterre, plaident en sa faveur.

Un différend sur les prétentions salariales de Donnarumma, conseillé par l’influent et gourmand agent Mino Raiola, a fini par lui faire quitter l’AC Milan, où le Français Mike Maignan l’a remplacé.

L’ambiance n’était pas au mieux non plus avec les supporters. Dès 2017, ceux-ci l’ont taxé du surnom « Dollarumma », en lui jetant des faux billets derrière sa cage…

A Paris, l’argent est moins un problème, surtout quand le président Al-Khelaïfi annonce, dans L’Equipe, un mercato « plus actif que les précédents ».

Flou sur la hiérarchie

Le club reste sur une saison difficile, marquée par la perte du titre de champion de France, au profit de Lille.

L’un des rares points positifs concerne sa demi-finale de C1, perdue contre Manchester City, au terme d’un parcours qui a vu briller Navas dans les buts.

Le Costaricien, triple vainqueur de la C1 avec le Real, a même prolongé jusqu’en 2024 son bail dans la capitale, fin avril, la preuve que les dirigeants étaient convaincus par ses prestations.

Mais l’arrivée de Donnarumma relance le débat sur l’identité du gardien N.1 au PSG, la cohabitation entre les deux internationaux rappelant celle entre Areola et Buffon, en 2018-2019, qui a mal tourné pour les deux.

Le premier nommé, d’ailleurs, est toujours sous contrat avec le PSG, tout comme la doublure Sergio Rico, l’expérimenté Alexandre Letellier qui a récemment prolongé jusqu’en 2022, et les jeunes Marcin Bulka et Garissone Innocent, prêtés la saison dernière.

Le directeur sportif Leonardo, qui a côtoyé Donnarumma quand il occupait ces fonctions à l’AC Milan entre 2018 et 2019, a encore du boulot devant lui.

Le feuilleton ne fait que commencer, et son intrigue se raccroche à l’autre, interminable, qui anime la capitale depuis des mois: la prolongation de Kylian Mbappé.

En fin de contrat en 2022, l’attaquant star a conditionné sa signature à l’arrivée de recrues de haute-volée. Avec Wijnaldum, Ramos, Achraf Hakimi et Donnarumma, le voilà servi… mais Paris n’a peut-être pas dit son dernier mot.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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