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L’Allemagne tente de maintenir les variants hors de ses frontières

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L’Allemagne ferme en partie dimanche ses frontières avec la République tchèque et le Tyrol autrichien pour tenter de contenir la diffusion des très contagieux variants du coronavirus.

Des « points de contrôle fixes » aux frontières concernées sont ainsi mis en place, à l’instar de celui installé à Kiefersfelden (Bavière), à la frontière avec l’Autriche.

Un important dispositif d’un millier de policiers est mobilisé pour assurer ces contrôles. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn a suspendu ses liaisons avec ces zones.

Des exceptions sont toutefois envisageables pour les Allemands vivant dans ces pays, les ressortissants de ces pays résidant en Allemagne, les passagers en transit ou encore la circulation de marchandises.

« Désastre »

Parmi les personnes autorisées à circuler, celles ne présentant pas de test négatif sont susceptibles d’être « refoulées », met en garde vendredi le ministre-président bavarois, Markus Söder.

En République tchèque, des automobilistes ont passé samedi la frontière, avant l’entrée en vigueur des restrictions, pendant au moins dix jours.

« Nous sommes curieux de savoir ce qui va se passer ensuite car avoir un test chaque semaine, et le payer en plus, ce serait un désastre », a déclaré à l’AFP, au poste-frontière de Rozvadov, Milan Vaculka, un chauffeur de camion pressé de passer la frontière et de gagner la France.

La Slovaquie, également frappée de plein fouet par les variants, est elle aussi visée depuis dimanche par ces restrictions avec la suspension des liaisons avec l’Allemagne.

Des contrôles aux frontières pourraient aussi être prochainement instaurés à la frontière avec la Moselle, département français où la circulation des variants est particulièrement active.

« Même si les variants du virus circulent déjà en Allemagne, il faut empêcher au mieux toute nouvelle intrusion », fait valoir le ministre de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg, une région voisine de la Bavière.

L’Allemagne, au prix de restrictions drastiques depuis de nombreuses semaines, est parvenue à faire baisser le taux d’incidence dans tout le pays et à limiter la hausse des contaminations. Elle reste cependant très méfiante devant la menace des variants.

En République tchèque, pays qui figure parmi les principaux touchés en Europe, avec plus d’un million de cas déclarés pour moins de 11 millions d’habitants, trois cantons, dont deux jouxtant la frontière allemande, ont été placés sous cloche jeudi en raison de la prévalence du variant britannique du coronavirus.

Des villes bavaroises proches de la frontières comptent ainsi une part de variant britanniques dépassant parfois les 50% des cas déclarés de Covid-19.

Le Tyrol, isolé depuis mercredi par le gouvernement de Vienne, est lui considéré comme le plus gros foyer européen du variant sud-africain.

« Nous ne voulons pas vivre un deuxième Ischgl », prévient M. Söder, en référence à la station de ski autrichienne d’où s’est répandu le virus comme une traînée de poudre il y a un an.

« Ça suffit! »

Le Tyrol est montré du doigt pour l’afflux de skieurs étrangers sur ses pistes, restées ouvertes malgré le confinement mais censées être réservées aux locaux.

Après plusieurs semaines de restrictions, les magasins, musées et écoles ont rouvert lundi en Autriche, même si le nombre de contaminations quotidiennes reste élevé (un peu plus d’un millier).

L’Allemagne a de son côté décidé de prolonger ses mesures de confinement partiel jusqu’au 7 mars. Seules les écoles devraient rouvrir plus tôt, la date du 22 février étant envisagée dans de nombreuses régions.

Sa liste des zones à risque comprend déjà plusieurs pays comme la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, le Brésil ou le Portugal avec lesquels l’Allemagne a interdit fin janvier la plupart des voyages.

Le ministre allemand de l’Intérieur, le conservateur Horst Seehofer, a répondu vertement samedi aux critiques européennes contre ces restrictions et à la demande de Bruxelles de faciliter les déplacements des travailleurs transfrontaliers.

« Ça suffit! La Commission européenne a commis suffisamment d’erreurs dans l’achat de vaccins au cours des derniers mois », s’est-il emporté dans le quotidien Bild.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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