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Virus: nouvelles mesures de restrictions, 20 millions de cas aux Etats-Unis

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2021 débute sous de mauvais auspices: de Bangkok à Athènes, de nombreux pays durcissent les restrictions face au coronavirus, dont le nombre de cas a passé la barre des 20 millions aux Etats-Unis où la pandémie ne faiblit pas.

Après un certain assouplissement toléré pour les fêtes de fin d’année, la France et la Grèce durcissent leurs restrictions, alors que Bangkok met un éteignoir sur sa célèbre vie nocturne et que Tokyo réclame l’état d’urgence.

Pour six millions de Français vivant dans la partie Est du pays, le couvre-feu est avancé de 20H00 à 18H00 à partir de samedi, à la demande des élus locaux inquiets de la progression inquiétante de l’épidémie.

Globalement respecté en France, y compris pour le nouvel An, il a été cependant défié dans l’ouest du pays, dans la petite commune bretonne de Lieuron, où une rave party sauvage a réuni illégalement 2.500 « teufeurs » arrivés jeudi soir des quatre coins du pays mais aussi de l’étranger.

Après avoir donné lieu à des affrontements avec les gendarmes, la rave n’a pris fin que samedi matin, les forces de l’ordre verbalisant les fêtards qui quittaient les lieux.

La Grèce, elle, prolonge jusqu’au 10 janvier son confinement strict: déplacements non essentiels interdits, commerces fermés sauf magasins d’alimentation et pharmacies.

Le situation épidémiologique du pays « sera évaluée à nouveau au cours de la deuxième semaine du mois de janvier avant l’annonce de nouvelles recommandations concernant l’activité économique et sociale », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas.

Au Liban, les fêtes de fin d’année ont provoqué une forte hausse des cas de contamination et une quasi saturation des hôpitaux. « Les patients font la queue aux urgences en attendant un lit », déplore le président du syndicat des hôpitaux privés, Sleiman Haroun.

« Catastrophique »

Face à cette situation jugée « catastrophique », le Comité national de lutte contre le Covid-19 doit se réunir dans la journée pour recommander un nouveau confinement pendant trois semaines.

Selon sa présidente Petra Khoury, « les rassemblements et les fêtes privées organisées à Noël et au Nouvel An » ont largement contribué à la hausse des contaminations. « Ils représentent plus de 70% des cas positifs » ces derniers jours.

En Asie aussi, l’épidémie inquiète: la gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a demandé samedi au gouvernement de déclarer à nouveau l’état d’urgence, alors que la capitale a battu cette semaine son record de contaminations.

Elle demande que les restaurants, les bars et les karaoké ferment à 20H00, et que l’alcool ne soit pas servi après 19H00.

Des mesures mises en place à Bangkok, où ferment samedi bars et discothèques, salons de massages et de beauté et de nombreux lieux publics, pour stopper la flambée de cas qui se répand depuis décembre à partir d’un marché de fruits de mer.

« Je me conforme strictement aux mesures, mais je dois maintenant fermer mon entreprise alors que de nombreuses personnes se bousculent dans le métro aérien tous les jours », critique Aksika Chantarawinji, propriétaire d’un spa, sur la page Facebook officielle du gouverneur de Bangkok.

La flambée de l’épidémie ne donne aucun signe de ralentissement non plus aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé du monde avec plus de 347.865 morts.

La première puissance mondiale avait atteint la barre des 10 millions de cas détectés le 9 novembre, et le rythme des nouvelles infections s’est emballé depuis, jusqu’à passer vendredi le seuil des 20 millions.

Ce spectaculaire rebond de l’épidémie depuis l’automne a été aggravé par les déplacements de millions d’Américains pour la grande fête familiale de Thanksgiving fin novembre et les réjouissances de fin d’année, malgré les appels des autorités à rester chez soi.

Lenteur de la vaccination

Les espoirs nourris par l’arrivée des vaccins ont de leur côté été refroidis par la lenteur de la campagne de vaccination américaine, plombée par des difficultés logistiques et des hôpitaux débordés.

Seuls 2,8 millions d’Américains avaient reçu vendredi la première dose de leur vaccin contre le Covid-19, loin de l’objectif affiché par l’administration Trump, de 20 millions de personnes vaccinées d’ici la fin de l’année.

Les campagnes de vaccination font aussi l’objet de critiques en Europe. Des médecins allemands ont déploré que le personnel hospitalier ne soit pas prioritaire dans leur pays. En France, c’est la lenteur du processus qui alarme.

« Toute la communauté soignante ne comprend pas pourquoi il y a un tel écart avec l’Allemagne: l’Allemagne vaccine 20.000 personnes par jour, nous sommes à 50 personnes vaccinées par jour », a dénoncé samedi sur BFMTV le Pr Mehdi Mejdoubi, du centre hospitalier de Valenciennes (nord).

L’Inde a mené samedi des simulations de vaccinations — les personnels soignants s’exerçaient sur des mannequins — dans des centres spécialement mis en place, dans l’attente du feu vert définitif de l’Autorité indienne des médicaments attendu cette semaine. L’Inde veut vacciner jusqu’à 300 millions de personnes d’ici la mi-2021.

Plus modestement, le Vatican va commencer à vacciner « dans les prochains jours » en priorité « les professionnels de santé et de sécurité, les personnes âgées et le personnel en contact fréquent avec le public ».

En attendant, la pandémie a fait au moins 1.827.565 morts dans le monde pour presque 84 millions de personnes contaminées, selon un bilan établi par l’AFP samedi.

Rare signe d’espoir pour l’industrie du spectacle, à Sydney, « La veuve joyeuse » doit faire sa première mardi à l’Opéra, après des mois de relâche imposée par la pandémie, devant un parterre limité et des spectateurs masqués.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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