Sète
Sète : une impressionnante nouvelle grue électrique au port de Sète
Anthony Pinel, dockers dans la société Sea Invest sur le port de Sète, décrypte l’arrivée de la nouvelle grue de déchargement.
Le port de Sète est au cœur du commerce français. Sa situation géographique est son principal atout : accès rapide au réseau autoroutier européen, aux réseaux ferrés (42km de réseau intra portuaire) et liaison directe avec le canal du Rhône. En 2019, ce sont plus de 4,3 millions de tonnes de marchandises qui ont transitées par le port de commerce. Pour faire face à l’afflux de marchandises, la société Sea Invest vient de recevoir une nouvelle grue. Les détails avec Anthony Pinel, dockers travaillant chez Sea Invest.
Mi-octobre, le port de Sète a reçu une nouvelle grue Liebherr, installée sur rail et qui dispose d’un système de trémie dépoussiérante. Une trémie est un réceptacle en forme de pyramide inversée. Une benne ramasse le produit dans le bateau avant de le jeter dans la trémie. La trémie se vide ensuite de son contenu sur tapis ou directement sur camion, qui peut se garer dessous pour le chargement.
Acquise pour 6,5 millions d’euros, la nouvelle grue sera dédiée au déchargement du vrac au terminal agroalimentaire et fera autant de tonnage que lorsque les dockers travaillent avec les autres grues Liebherr. Particularité de cette nouvelle grue : elle est électrique, tandis que les autres fonctionnent au diesel. Les rails et la trémie dépoussiérante intégrée sont donc les 2 avantages de ce nouvel équipement, qui facilitera la tâche des dockers. « Jusqu’à présent, la trémie des grues Liebherr était séparée. Cette nouvelle trémie va nous permettre d’émettre moins de poussière, ajoute M. Pinel. Les Liebherr que nous avons sont roulantes et donc déplaçables dans tout le port, contrairement à celle-ci. »
La nouvelle grue viendra compléter l’outillage des deux grues déjà en place sur le terminal vraquier. « Il s’agit d’un outil portuaire de dernière génération, qui va permettre d’augmenter la cadence et la productivité du déchargement » précise Olivier Carmes Directeur Général du port de Sète – Sud de France.
Dockers, un métier qui recrute
Sea Invest est un groupe international, actuellement dirigé par Loïc Texier. Sur le port de Sète, il représente une cinquantaine d’employés. « On a fait rentrer une nouvelle liste de jeunes avec qui on atteint les 75 employés », précise Anthony Pinel.
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Quasiment tous les hangars du port de Sète appartiennent à la société portuaire. « Sea Invest a été mandatée parce qu’elle est spécialisée dans les colis lourds et dispose de tout le matériel nécessaire. Elle est aussi spécialisée dans le vrac et le papier. Elle a traité 110 000 tonnes de papier en 2022 et pour 2023, une progression régulière qui atteindra entre 120 et 130 milles tonnes est prévue. Nous représentons aussi, en tant que manutentionnaire, la société MTL avec qui nous faisons du bétail pour le Maghreb et aussi les navires qui desservent l’Afrique occidentale avec l’armement Grimaldi, représenté aussi par la société MTL », explique Anthony Pinel.
Depuis 20 ans, il arpente les allées du Port de Sète. « J’ai été embauché dès mes 18 ans en tant qu’occasionnel, mais je baignais dans ce milieu depuis l’enfance. Au fil des années je suis devenu professionnel. La totalité de ma famille a travaillé ou travaille encore sur le port : mon grand-père, mon père, mes oncles et mes cousins étaient ou sont toujours dockers », confie-t-il.
L’activité des dockers sur le port de Sète est en plein essor. Le port se développe, alors dockers est un métier qui recrute. Sea Invest privilégie la transmission du savoir-faire familial mais n’est pas fermée à l’embauche de dockers novices contrairement aux autres sociétés présentent sur le port qui embauchent sans distinction.
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Sète
Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée
Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.
Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.
L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.
Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.
⚠️🚨🌊 Alerte | Très forte houle sur le littoral de l’#Hérault !
La mer est particulièrement agitée, avec formation de vagues dangereuses jusqu’à 2m. Le risque de noyade est très élevé.👉 Selon un premier bilan, 3 bateaux ont chaviré dans les secteurs de @villedesete et… pic.twitter.com/JnAHMU27L9
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) October 9, 2024
Sète
Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou
Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.
Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.
La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.
Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.
L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.
Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.
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Sète
Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles
La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant.
L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.
Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.
Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.
Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.
Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?
La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.
Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.
Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.
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