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Politique

Sète / Politique : Christophe Euzet “Pourquoi faut-il voter Emmanuel Macron au 2ème tour ?”

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Sète / Politique : Christophe Euzet “Pourquoi faut-il voter Emmanuel Macron au 2ème tour ?”

Christophe Euzet, le Député de l’Hérault de la 7ème circonscription de l’Hérault, appelle à voter massivement pour Emmanuel Macron et nous explique pourquoi.

Le 10 avril, le premier tour de l’élection présidentielle a rendu son verdict. Emmanuel Macron est assez nettement en tête au moment d’aborder le second. Christophe Euzet décrypte ce résultat, « cela témoigne de la confiance que lui ont accordée nombre de français, notamment pour son bilan d’action et sa capacité à faire face aux crises profondes traversées par le pays. Pour autant, beaucoup reste à faire et le chemin qu’il reste à parcourir demandera humilité et détermination. »

Pour le député de la 7ème circonscription de l’Hérault, « à l’extrême gauche se sont ainsi portées les voix de ceux qui considèrent qu’il nous faut partager davantage. Il faut les entendre avec considération, car il est évident que les électeurs de JL Mélenchon ne sont pas tous, loin s’en faut, des révolutionnaires bolivariens. Il ont rappelé, s’il en était besoin, que la France est un pays de solidarité et qu’elle entend le demeurer. Cette croyance est d’ailleurs entièrement partagée par le président-candidat, à cette nuance près qu’il considère également que pour être partagée, la richesse doit d’abord être créée en amont. Et c’est en cela qu’il s’en distingue en définitive : sur les moyens d’accès à un objectif qu’il partage.

A l’extrême droite s’exprime une inquiétude tout aussi légitime : que la France demeure une entité forte et que son identité, sa culture et ses valeurs perdurent dans l’avenir. Non, les électeurs de M. Le Pen ne sont pas, loin s’en faut là encore, des fascistes sans vergogne. Ils redoutent l’avenir et l’on comprend leurs craintes. E. Macron est pourtant justement, sur cette préoccupation également, l’homme de la situation : d’abord, parce qu’il a protégé le pays efficacement pendant les crises successives qu’il a traversées. Mais surtout, parce qu’il pense que nous serons d’autant plus forts, respectés et susceptibles de vivre comme nous l’entendons, que nous serons unis avec nos voisins européens. Là encore, l’objectif est le même, mais les moyens d’y parvenir divergent. »

Au-delà du bilan et du projet, Christophe Euzet explique que le président sortant est « enfin l’Homme de la situation, car il a fait la preuve de sa capacité à gérer des crises majeures, à porter haut la parole politique de la France au niveau européen et international, à redresser la courbe du chômage et de l’attractivité de notre territoire pour les investisseurs étrangers, bref à porter durablement une vision profitable à nous tous ! »

C’est pourquoi Christophe Euzet appelle à voter massivement pour Emmanuel Macron au second tour des élections présidentielles, « il ne s’agit plus de pester ou d’exprimer un mécontentement, car le vote engage le pays tout entier ! Nous confions « les clés du camion » au gagnant pour les cinq années qui viennent. On ne peut pas faire cela à la légère. Qu’entrainerait la politique projetée par M. Le Pen ? La division profonde du pays ; la sortie inéluctable de l’Union Européenne ; la dégringolade immédiate de notre économie ; l’endettement endémique ; la fin programmée de nos valeurs régressions sociales et régression démocratique, en confiant le pouvoir à un clan familial. A l’heure où le monde nous regarde, à l’heure où il nous jalouse souvent, mesurons bien ce qui se joue le 24 avril, au second tour de la présidentielle. C’est un Homme, un bilan et un projet d’avenir d’un côté. Le saut dans le vide de l’autre. Chacun prendra ses responsabilités. Pour notre part, nous appelons à voter massivement Emmanuel Macron !

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Économie

Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio

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Climat, guerres, Trump: le G20 sous pression en sommet à Rio

Le sommet du G20 à Rio de Janeiro se tient sous haute tension, avec des enjeux climatiques et géopolitiques majeurs, et l’influence croissante de Donald Trump.

Le sommet du G20, qui réunit les dirigeants des économies les plus influentes du monde, a débuté à Rio de Janeiro dans un contexte marqué par des défis climatiques pressants et des tensions géopolitiques exacerbées. Les discussions, qui se déroulent dans un cadre de plus en plus instable, sont dominées par la nécessité de trouver des accords sur le financement climatique et la gestion des conflits internationaux, tout en anticipant le retour de Donald Trump à la présidence américaine.

Les dirigeants du G20, représentant une part significative du PIB mondial et des émissions de gaz à effet de serre, sont confrontés à l’urgence d’agir pour le climat. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à des compromis pour garantir un résultat positif à la prochaine conférence sur le climat, la COP29. Cependant, les divergences sur les questions climatiques et les conflits en cours, notamment en Ukraine et au Proche-Orient, rendent les négociations particulièrement ardues. La Russie, absente du sommet, continue d’influencer les discussions par son conflit avec l’Ukraine, tandis que la situation à Gaza et au Liban ajoute une complexité supplémentaire.

Le président argentin Javier Milei, connu pour ses positions ultralibérales et climatosceptiques, introduit une incertitude supplémentaire. Buenos Aires a exprimé des réserves quant à l’adhésion à un communiqué commun, ce qui pourrait entraver les efforts de consensus. De son côté, le président brésilien Lula da Silva, hôte du sommet, souhaite recentrer les débats sur les enjeux sociaux et la lutte contre la pauvreté, avec le lancement d’une Alliance globale contre la faim et la pauvreté, et la proposition d’une taxation des plus riches, déjà discutée entre les ministres des Finances du G20.

L’ombre de Donald Trump, qui devrait revenir à la Maison Blanche en janvier, plane sur le sommet. Joe Biden, en visite en Amazonie, a envoyé un message fort sur la nécessité de protéger l’environnement, soulignant le risque d’un affaiblissement des ambitions climatiques mondiales sous une nouvelle administration républicaine. Cette perspective alimente les craintes d’une fragmentation internationale accrue et d’un retour en arrière sur les engagements climatiques.

Les discussions bilatérales de Xi Jinping avec d’autres dirigeants illustrent également l’importance croissante des pays émergents et des visions alternatives dans un ordre mondial en pleine mutation. Selon Oliver Stuenkel, professeur en relations internationales, le monde entre dans une phase d’imprévisibilité accrue, où les pays du Sud et la Chine auront plus d’espace pour articuler leurs propres stratégies.

Le G20 de Rio de Janeiro se tient à un moment critique où les leaders doivent naviguer entre les impératifs climatiques, les conflits internationaux et les changements politiques majeurs, tout en cherchant à maintenir un semblant d’unité et d’action collective.

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Politique

Au bord de l’épuisement, plus de huit maires sur dix jugent leur fonction usante pour la santé

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Au bord de l'épuisement, plus de huit maires sur dix jugent leur fonction usante pour la santé

L’Association des maires de France dévoile une étude inquiétante : la majorité des maires français sont au bord de l’épuisement, confrontés à des défis de plus en plus pressants.

Selon une enquête récente, l’exercice de la fonction de maire en France s’avère de plus en plus exigeant, au point de devenir préjudiciable pour la santé de ceux qui l’assument. L’étude, soutenue par l’Association des maires de France (AMF), révèle que 83% des maires estiment leur mandat « usant pour la santé ». Ce chiffre est alarmant et soulève des questions sur la soutenabilité de cette charge publique.

Les maires sont exposés à une multitude de pressions : tensions avec les administrés, menaces, agressions, mais aussi un rythme de travail intense. Plus de 65% des maires interrogés ont avoué ressentir « des moments de lassitude » durant leur mandat, tandis que 64% ont été confrontés à « des coups de fatigue ». Un autre aspect préoccupant est la santé mentale : plus de la moitié des maires (51,2%) souffrent de troubles du sommeil, symptomatique d’un stress chronique et d’une surcharge mentale.

L’étude met en lumière une réalité souvent occultée : la charge mentale, plus que la charge physique, pèse lourdement sur les épaules des élus locaux. Plus de 64% des maires se plaignent de penser à « trop de choses à la fois », et 77% considèrent que leur action n’est pas « efficace » face à la multitude de tâches à accomplir. Cette situation est particulièrement aiguë dans les petites communes, où les maires, souvent seuls, doivent prendre des décisions cruciales sans le soutien social nécessaire.

Cependant, malgré ces difficultés, les maires continuent d’éprouver une grande satisfaction dans leur rôle. Une quasi-totalité d’entre eux (99,7%) ressentent qu’ils font « quelque chose d’utile pour les autres » et 98,5% expriment la « fierté du travail bien fait ». Ce paradoxe entre l’épuisement et le sentiment de réalisation souligne l’importance et la complexité de leur mission.

Cette étude interpelle sur la nécessité de revoir les conditions d’exercice du mandat de maire, pour préserver la santé des élus et garantir la qualité de la gouvernance locale. Il est temps de réfléchir à des solutions concrètes pour alléger la charge des maires, afin que leur engagement civique ne se transforme pas en sacrifice personnel.

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France

Emmanuel Macron atteint un seuil historique d’impopularité

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Emmanuel Macron atteint un seuil historique d’impopularité

Malgré son retrait de la scène politique intérieure, Emmanuel Macron enregistre un nouveau recul dans les sondages. Avec seulement 17% d’opinions favorables, il connaît l’un des plus bas niveaux de popularité jamais atteints par un président en exercice.

La dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier continue de peser lourdement sur la popularité d’Emmanuel Macron. Un récent baromètre révèle que seulement 17% des Français ont aujourd’hui une opinion favorable du chef de l’État. Ce chiffre marque une chute sans précédent pour le président, qui traverse désormais une crise de confiance plus marquée que lors de la période tendue des « Gilets jaunes ». L’étude met en lumière le fossé grandissant entre le président et l’opinion publique, alimenté par son retrait de la gestion des affaires intérieures depuis la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, qui concentre désormais l’essentiel du pouvoir exécutif.

Le désenchantement des Français ne se limite pas à une simple baisse de popularité. Selon le sondage, 78% des personnes interrogées déclarent ne plus faire confiance à Emmanuel Macron. Un chiffre élevé, mais qui ne dépasse pas le record d’impopularité enregistré par François Hollande en 2016, où ce dernier avait culminé à 87% de défiance. Cet ancrage persistant d’une méfiance vis-à-vis du chef de l’État traduit un mécontentement profond, notamment au sein des classes populaires et de certaines franges de l’électorat centriste, qui semblent aujourd’hui désillusionnées par les promesses initiales de renouveau portées par le président.

Le sondage illustre également la montée du Rassemblement national (RN) dans le paysage politique français, avec Jordan Bardella et Marine Le Pen occupant les deux premières places du classement de popularité. La progression de figures de droite, comme Marion Maréchal en cinquième position et Éric Ciotti en dixième, témoigne d’un basculement notable de l’opinion publique en faveur des idées portées par le RN, et de la stratégie d’alliances qui semble désormais porter ses fruits. Gabriel Attal, quant à lui, peine à consolider sa base de soutien, fragilisée par sa posture ambiguë de critique du gouvernement tout en menant ses troupes à l’Assemblée nationale. Les tensions entre ses engagements et les attentes de ses partisans l’ont conduit à perdre 4 points auprès des centristes et 21 points à gauche, reflétant la difficulté de maintenir une ligne cohérente dans un contexte politique polarisé.

Cette baisse de popularité et la montée en puissance de l’extrême droite dessinent un paysage politique français de plus en plus incertain, marqué par une désaffection à l’égard de l’exécutif et un attrait croissant pour des alternatives radicales.

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