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Roland-Garros : Swiatek sacrée pour la quatrième fois au terme d’une finale à sens unique

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Roland-Garros : Swiatek sacrée pour la quatrième fois au terme d'une finale à sens unique

Opposée à Jasmine Paolini, Iga Swiatek a très vite pris les commandes dans l’échange pour ne laisser aucune chance à l’Italienne. En deux manches et à peine plus d’une heure, la Polonaise remporte Roland-Garros pour la quatrième fois de sa carrière, la troisième consécutive.

Iga Swiatek inscrit un peu plus son nom dans la légende. Sacrée à Roland-Garros lors de trois des quatre dernières éditions, la Polonaise est allée chercher face à Jasmine Paolini un quatrième titre dans le simple dames des Internationaux de France dans une finale dont l’issue n’a pas fait de doute.

Dès les premiers échanges, l’Italienne a haussé son niveau de jeu pour rivaliser avec la numéro 1 mondiale. Une volonté d’aller de l’avant qui a très vite joué en faveur de la 15ème joueuse au classement WTA. Après avoir sauvé une balle de break sur son premier service, l’Italienne a mis en difficulté la Polonaise, obtenant et convertissant une balle de break pour le plus grand bonheur du public du Court Philippe-Chatrier. Cependant, ce coup d’éclat n’a fait que réveiller Iga Swiatek.

La numéro 1 mondiale a répliqué avec autorité, effaçant ce break de retard sur un jeu blanc en moins de deux minutes. Dès lors, le rouleau compresseur s’est mis en route. Après avoir confirmé son retour aux affaires, Swiatek a imposé une pression telle à Paolini que cette dernière n’a pas pu résister. Menant cinq jeux à deux, Swiatek n’a pas perdu de temps pour conclure la première manche en 37 minutes sur un break blanc, se rapprochant à un set d’un nouveau titre Porte d’Auteuil.

La deuxième manche a vu Jasmine Paolini se montrer incisive dès le premier point sur l’engagement de Swiatek, mais la Polonaise a tenu son service. Dépassée, Paolini a fait face à deux balles de break, réussissant à les effacer avant de céder son service. Un dernier coup de reins a alors offert à Swiatek le break, confirmé par un jeu blanc.

L’an passé, à ce même moment de la finale de Roland-Garros, Swiatek avait baissé de pied. Douze mois plus tard, elle a retenu la leçon. Restant à un très haut niveau de jeu et commettant très peu d’erreurs, Swiatek n’a pas ouvert la porte, convertissant sa deuxième balle de break pour mener quatre jeux à rien à peine un quart d’heure après l’entame de cette manche. Après avoir tenu son service, la Polonaise s’est rapprochée à un jeu du titre alors que Paolini se présentait pour servir.

À l’orgueil, l’Italienne a mis fin à une série de dix jeux remportés de rang par son adversaire, prolongeant le suspense en forçant Swiatek à servir pour le gain du titre. Lâchant ses coups, Paolini a poussé deux fois la Polonaise à la faute, mais cela n’a pas suffi. La première balle de match a été la bonne pour Swiatek (6-2, 6-1 en 1h08′), qui a réalisé une nouvelle prestation exceptionnelle, n’ayant été réellement inquiétée que par Naomi Osaka au deuxième tour.

Après 2020, 2022 et 2023, la numéro 1 mondiale s’offre un quatrième titre à Roland-Garros, égalant Helen Wills dans les années 1920-1930 et Justine Hénin entre 2003 et 2007. Au vu de la différence avec la concurrence, ce n’est sans doute pas la dernière fois qu’elle met les mains sur la Coupe Suzanne-Lenglen, qui lui a été remise par Chris Evert, détentrice du record de succès Porte d’Auteuil, et Martina Navratilova, sacrée aux Internationaux de France il y a 40 ans.

Jasmine Paolini, quant à elle, aura grandi lors de cette quinzaine et quitte la Porte d’Auteuil en tant que numéro 7 mondiale. Son tournoi n’est toutefois pas terminé puisqu’elle va disputer ce dimanche la finale du double avec Sara Errani.

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Euro 2024 : Les Bleus en quête de leur identité collective

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Euro 2024 : Les Bleus en quête de leur identité collective

Didier Deschamps n’a pas encore trouvé la bonne formule pour l’équipe de France dans cet Euro 2024, les Bleus étant une nouvelle fois tenus en échec par la Pologne lundi (1-1).

Former un vrai groupe, où chaque joueur est capable de faire les efforts pour l’autre, a toujours été une des forces de Didier Deschamps. C’est sur cet état d’esprit, plus que sur une tactique innovante, que le sélectionneur français s’est appuyé pour remporter la Coupe du monde 2018 et atteindre les finales de l’Euro 2016 et de la Coupe du monde 2022. Un choix assumé par Deschamps, qui a toujours su gérer les états d’âme de ses groupes pour en faire une équipe unie capable de tous les sacrifices. Mais dans cet Euro 2024, l’entraîneur des Bleus ne semble pas y parvenir, comme en témoigne le match contre la Pologne (1-1) lundi soir, qui condamne la France à la deuxième place du groupe D. En attendant de savoir qui ils affronteront en huitièmes de finale, les Français semblent avoir perdu cette légendaire force collective sur laquelle Deschamps mise tant.

Les commentaires des Bleus à la sortie du match contre les Polonais révèlent un certain malaise. « On aurait aimé finir premiers mais on n’a pas mis assez pour gagner, a concédé Adrien Rabiot à beIN Sports. On avait tout entre nos pieds. » Bradley Barcola a également reconnu qu’il faudrait « ajouter quelque chose de collectif à cette équipe » et que les Bleus avaient « trop géré ». Didier Deschamps, qui voit la fin de la phase de groupes comme le début d’une « nouvelle compétition », a du pain sur la planche pour recréer cette osmose qui pourrait conduire la France sur le toit de l’Europe le 14 juillet prochain à Berlin.

L’assise défensive, autour d’un Mike Maignan qui dégage une vraie sérénité depuis son but, est la seule satisfaction de ce premier tour. Mais sur le plan offensif, un vrai chantier attend les Bleus dans les prochains jours. Ils n’ont pas marqué dans le jeu en trois rencontres (malgré 5,83 xG) et il est difficile de trouver une ligne directrice dans l’animation française. Deschamps n’a pas encore trouvé la bonne formule (4-4-2 ou 4-3-3 ?) et les joueurs semblent se marcher sur les pieds, presque perdus dans la moitié de terrain adverse, en attendant l’exploit de l’une des individualités françaises. On est bien loin de l’impression collective dégagée par les équipes de Deschamps en 2018 et en 2022. Le sélectionneur a quelques jours pour tenter d’y remédier.

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Euro 2024 : France et Pays-Bas se neutralisent (0-0) à Leipzig

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Euro 2024 : France et Pays-Bas se neutralisent (0-0) à Leipzig

Malgré sa domination, l’équipe de France, privée de Mbappé, n’est pas parvenue à prendre le dessus sur les Pays-Bas (0-0) vendredi soir à Leipzig.

Ces deux grands noms du football européen se retrouvent régulièrement ces dernières années, que ce soit en amical, en qualifications pour la Coupe du Monde et l’Euro, ou en Ligue des Nations. Ils nous avaient toujours offert au moins un but à chaque rencontre. Mais vendredi soir, pour leurs retrouvailles à l’Euro, 16 ans après la défaite sévère des Bleus face aux Néerlandais (4-1) en 2008, aucun gardien n’a eu à aller chercher le ballon dans ses filets. La France et les Pays-Bas ont terminé sur un score nul et vierge de 0-0, le premier de cet Euro 2024.

À la 69e minute, les Néerlandais ont cru ouvrir le score contre le cours du jeu grâce à Xavi Simons, mais le but a été logiquement annulé pour un hors-jeu de Denzel Dumfries qui avait interféré avec le jeu près de Mike Maignan. Le match, qui avait bien commencé, est devenu moins intéressant en seconde période. Les Bleus, en blanc pour l’occasion, ont dominé avec 63% de possession, mais n’ont pas réussi à concrétiser leurs occasions.

Antoine Griezmann, positionné en attaque aux côtés de Marcus Thuram, a été le plus dangereux pour la France. Dès la 4e minute, il a obligé Bart Verbruggen à une parade après un tir du pied gauche. À la 65e minute, Griezmann s’est retrouvé en excellente position après un service de Kanté, mais a de nouveau été stoppé par le gardien néerlandais. Capitaine en l’absence de Kylian Mbappé, Griezmann a également manqué plusieurs occasions, notamment à la 14e minute et de la tête à la 43e minute.

Malgré les efforts de Thuram, Kanté, Rabiot, Tchouaméni et Dembélé, les tentatives des Bleus n’ont pas trouvé le cadre. Les entrées d’Olivier Giroud et Kingsley Coman dans le dernier quart d’heure n’ont pas permis de débloquer la situation.

Sans un grand Mike Maignan, les Bleus auraient pu s’incliner. Dès la 1re minute, le gardien de l’AC Milan a repoussé une tentative de Jeremie Frimpong. Il a ensuite arrêté une frappe de Cody Gakpo à la 16e minute et a empêché Memphis Depay de marquer avant le but refusé de Simons.

Les Bleus, bien que supérieurs en jeu, doivent se contenter d’un nul frustrant qui ne les qualifie pas encore pour les 8es de finale. Avec 4 points après deux matchs, comme les Néerlandais, ils viseront la première place du groupe contre la Pologne, désormais éliminée, mardi à 18h00. Peut-être avec le retour de Mbappé sur le terrain.

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Euro 2024 : Les Bleus débutent par une victoire mais perdent Mbappé sur blessure

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Euro 2024 : Les Bleus débutent par une victoire mais perdent Mbappé sur blessure

Les Bleus ont assuré l’essentiel ce lundi lors de leurs débuts à l’Euro 2024, s’imposant sur la plus courte des marges devant l’Autriche (1-0). Toutefois, la crainte est de mise car l’équipe de France a probablement perdu sur blessure Kylian Mbappé.

Ce lundi, les Bleus ont abordé par le bon bout leur premier match de l’Euro 2024 à Düsseldorf contre l’Autriche. Grâce entre autres à N’Golo Kanté et Adrien Rabiot, phénoménaux au milieu de terrain, les Français sont bien rentrés dans le match. Ils se sont procurés une première occasion, toutefois manquée par Kylian Mbappé (9ème). Dans un soir sans, le capitaine tricolore a oublié Marcus Thuram, mieux placé, tandis qu’en seconde période, il a perdu un duel après avoir pris de vitesse la défense autrichienne (55ème). Deux minutes plus tôt, Marcus Thuram a aussi loupé le coche, manquant de lober Patrick Pentz (53ème).

Chanceux, le dernier rempart de Das Team en a eu nettement moins en première période lorsque son défenseur Maximilian Wöber a détourné dans ses propres filets un centre en retrait de Kylian Mbappé (1-0, 38ème). Tout heureux d’avoir contribué à l’ouverture du score en faveur de l’équipe de France, le néo-Madrilène a néanmoins vécu une fin de soirée cauchemardesque. Victimes de coups bas avant lui, Mike Maignan sur une sortie au sol et Antoine Griezmann, ouvert au cuir chevelu, ont donné de leur personne. Il s’agissait des prémisses d’un épisode encore plus dramatique.

Dans la surface autrichienne, lors d’un duel aérien, Kylian Mbappé a percuté l’épaule de Kevin Danso. Verdict : nez cassé. Les journalistes de beIN SPORTS l’ont annoncé une trentaine de minutes après le coup de sifflet final, le capitaine des Bleus ralliera l’hôpital cette nuit pour y subir une opération. On ignore encore pour le moment l’étendue des dégâts et la durée d’indisponibilité de l’attaquant tricolore. « Son nez n’est pas bien du tout. On va voir, c’est évidemment le point noir de cette soirée. Même si c’est qu’un nez c’est très embêtant pour nous, » a réagi la mine déconfite Didier Deschamps après le match.

La France a empoché les trois points et partage la tête du groupe D en compagnie des Pays-Bas, quatre jours avant la confrontation entre ces deux nations à la Red Bull Arena de Leipzig. Mais cela passe au second plan, les supporters des Bleus retiennent leur souffle.

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