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Microplastiques dans le cerveau : l’invasion silencieuse qui menace notre santé

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Des particules de plastique, invisibles mais omniprésentes, contaminent désormais nos organes vitaux, y compris le cerveau. Une pollution insidieuse aux conséquences encore mal évaluées.

La présence de micro et nanoplastiques dans l’organisme humain n’est plus une hypothèse, mais une réalité confirmée par la science. Une étude récente a mis en évidence l’infiltration de ces particules dans des tissus biologiques, y compris les plus sensibles, comme le cerveau. Ces fragments, issus de la dégradation progressive des matières plastiques, se propagent dans l’air, l’eau et la chaîne alimentaire, exposant l’ensemble de la population à une contamination généralisée.

Le plastique, conçu pour résister au temps, ne disparaît jamais complètement. Sous l’effet des éléments naturels, il se fragmente en particules de plus en plus petites, certaines mesurant moins d’un millième de millimètre. Ces micro et nanoplastiques traversent les barrières biologiques, s’accumulant dans les organes avec des effets encore mal connus. Les océans, véritables réservoirs de cette pollution, voient des millions de tonnes de déchets se transformer en une soupe invisible de particules toxiques.

Outre les particules elles-mêmes, les plastiques libèrent des additifs chimiques aux effets potentiellement dévastateurs. Bisphénols, phtalates et autres composés perturbateurs endocriniens sont suspectés d’altérer le fonctionnement hormonal et neurologique. Des expériences en laboratoire ont également révélé que certains plastiques exposés aux rayons UV produisent des gaz à effet de serre, aggravant ainsi la crise climatique.

L’eau potable n’est pas épargnée. Des recherches récentes ont détecté des concentrations alarmantes de microplastiques dans les réserves d’eau, confirmant une contamination à large échelle. Face à cette pollution diffuse, les scientifiques alertent sur l’urgence de mieux comprendre les impacts sanitaires et d’agir pour limiter l’exposition. Une prise de conscience collective s’impose pour freiner cette invasion invisible, avant qu’elle ne devienne irréversible.

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