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Culture

La fin d’une ère pour TPMP, Hanouna se réinvente chez M6

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Après quinze années mouvementées, l’émission culte tire sa révérence. Son animateur star prépare déjà son grand retour sur un nouveau terrain de jeu.

L’ultime épisode de « Touche pas à mon poste » a marqué la fin d’un chapitre télévisuel mercredi soir. Après trois semaines de diffusion en ligne et des audiences record sur Zoubida TV, la plateforme éphémère créée pour l’occasion, Cyril Hanouna tourne la page. L’animateur, désormais libre de tout contrat avec Canal+, s’apprête à rejoindre le groupe M6 dès septembre prochain.

Cette transition s’annonce sous le signe du renouveau. Le producteur vedette animera désormais un talk-show en avant-soirée sur W9 et une émission quotidienne sur Fun Radio. Un virage stratégique pour M6, qui mise sur son pouvoir d’attraction pour séduire une audience plus jeune, particulièrement prisée des annonceurs.

Le parcours de TPMP, lancé en 2010 sur France 4 avant de conquérir C8, reste indissociable des polémiques qui l’ont jalonné. Entre procès, sanctions de l’Arcom et débats politiques enflammés, l’émission a cristallisé les tensions médiatiques. La décision de retirer C8 de la TNT, officialisée en février dernier, a précipité cette conclusion inattendue.

Si Hanouna a souvent flirté avec la sphère politique, son futur employeur insiste sur une ligne éditoriale strictement divertissante. Un repositionnement délicat, alors que l’animateur a récemment dû s’excuser après des attaques contre Bruno Guillon, figure historique de Fun Radio. Ces tensions internes, ajoutées aux réticences exprimées par certaines personnalités du groupe comme Karine Le Marchand, soulèvent des questions sur l’adhésion des équipes.

Malgré ces turbulences, le contrat semble bien scellé. Les observateurs s’interrogent désormais sur la capacité de Hanouna à reproduire son succès dans un paysage audiovisuel concurrentiel, face à des émissions comme « Quotidien » ou « C à vous ». Un défi de taille pour celui qui rêve peut-être, un jour, d’une autre scène bien plus politique.

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