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Birmanie : la junte militaire relance les combats malgré la catastrophe humanitaire

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Alors que le pays tente de se relever d’un séisme meurtrier, les forces armées reprennent leurs opérations contre les groupes rebelles, entravant l’aide aux populations sinistrées.

Dans un contexte de crise humanitaire sans précédent, les autorités militaires birmanes ont annoncé la reprise de leurs opérations contre les factions rebelles, malgré les appels internationaux à une trêve. Le régime justifie cette décision par la nécessité de contrer des actes qualifiés de « terroristes », notamment des sabotages des infrastructures énergétiques. Cette position intervient alors que plusieurs mouvements insurgés avaient déclaré une suspension temporaire des hostilités pour faciliter les secours après le tremblement de terre dévastateur.

Les organisations humanitaires dénoncent une situation intenable, où les bombardements et les combats entravent l’acheminement de l’aide vers les régions les plus touchées. Des voix internationales, dont celles de diplomates et d’ONG, exhortent les belligérants à cesser les violences pour permettre aux équipes de secours d’intervenir sans risque. Les survivants, toujours nombreux sous les décombres, paient le prix de cette escalade, dans un pays où les services médicaux sont déjà exsangues après des années de conflit.

Parallèlement, les recherches se poursuivent dans les zones sinistrées, où des miracles ponctuels – comme la découverte d’un jeune homme enseveli depuis cinq jours – offrent un fragile espoir. Les experts redoutent toutefois un bilan bien plus lourd que les 2 700 victimes officiellement recensées, en raison de l’étendue des dégâts et de la densité démographique des régions concernées. La communauté internationale a déployé des centaines de secouristes, mais leur action reste limitée par l’insécurité persistante et la déliquescence des infrastructures locales.

À Bangkok, une enquête est en cours après l’effondrement meurtrier d’un chantier, rappelant la vulnérabilité de la région aux catastrophes, qu’elles soient naturelles ou liées à des négligences humaines. La Birmanie, elle, reste prise en étau entre une urgence humanitaire criante et une guerre civile qui ne connaît pas de répit.

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