Deux adolescents de 15 et 16 ans avouent avoir lancé des fausses alertes par « défi », et risquent deux ans de prison.
Deux mineurs, âgés de 15 et 16 ans, ont été interpellés suite à une série d’alertes à la bombe qui ont semé la panique au sein de plusieurs établissements scolaires de la région. Ces fausses alertes, lancées via des messages électroniques, ont conduit à l’évacuation de six lycées et à d’importantes mesures de sécurisation, laissant parents, enseignants et élèves sous le choc.
Ces incidents ont eu lieu les 19 et 20 octobre 2023 et ont créé une vague d’inquiétude au sein des communautés scolaires. Les établissements touchés comprenaient des lycées à Toulouse, Colomiers et Blagnac. Les enquêteurs ont rapidement pris en main l’affaire, sous la direction du parquet du procureur de la République de Toulouse, en confiant l’enquête au service territorial de la police judiciaire (DTPJ).
Les deux adolescents, inconnus des services de la justice et de la police, ont été placés en garde à vue et ont avoué avoir lancé ces alertes « par défi ». Ils auraient trouvé des modèles de messages à envoyer sur les réseaux sociaux, incitant ainsi d’autres jeunes à suivre leur exemple. Confrontés aux preuves rassemblées par les enquêteurs, les deux jeunes ont reconnu l’intégralité des faits qui leur étaient reprochés.
Le 19 octobre 2023, la journée a commencé sous une atmosphère tendue, alors que des alertes à la bombe ont commencé à se multiplier dans plusieurs établissements scolaires de Haute-Garonne. Des messages électroniques annonçant des attentats à la bombe ont provoqué l’évacuation de six lycées, créant la confusion et l’anxiété parmi les élèves et le personnel éducatif.
Les mineurs, déférés devant le parquet de Toulouse le 31 octobre, ont également comparu devant un juge des enfants. Ils font actuellement l’objet de poursuites pour « fausses alertes dans le but de faire croire à la commission d’une destruction dangereuse pour les personnes ». En conséquence, ils encourent une peine maximale de deux ans de prison.
Le tribunal judiciaire de Toulouse a déjà convoqué les deux adolescents à une audience de culpabilité, qui se tiendra le 22 janvier 2024. Ces événements tragiques ont suscité des débats sur les conséquences des actes irresponsables perpétrés par des mineurs, et mettent en lumière l’importance de sensibiliser les jeunes sur les dangers et les répercussions de telles actions.
En attendant leur procès, la communauté éducative et les autorités locales redoublent d’efforts pour renforcer la sécurité dans les établissements scolaires de Haute-Garonne et pour soutenir les élèves dans la gestion des traumatismes psychologiques causés par ces fausses alertes à la bombe.