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Sète – Procès Funérarium: un an de prison avec sursis pour l’ancien directeur

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Le directeur du centre funéraire municipal de Sète était jugé ce lundi après-midi au tribunal correctionnel de Montpellier pour détournement de fonds publics.

Le tribunal correctionnel de Montpellier s’est penché ce lundi après-midi sur l’affaire des détournements de fonds au centre funéraire municipal de Sète. Marc Lavit, directeur du centre funéraire est jugé avec sept salariés de la Ville de Sète pour avoir détourné près de 250.000 euros. À l’intérieur de la salle, distanciation sociale, masques obligatoires, le protocole sanitaire s’impose aussi à la Justice. Les prévenus se connaissent bien, car ils ont tous travaillé ensemble.

Pour rappel, le directeur des pompes funèbres payait des repas au restaurant, des sorties, versait des primes au personnel et des subventions aux clubs sportifs de la ville de Sète « avec à leur tête des associations des élus de la mairie, se qui veut dire que ces personnes étaient au courant de comment il faisait », comme l’a précisé l’avocate du directeur du centre funéraire, Bénédicte Warocquier, devant le tribunal correctionnel de Montpellier.

La défense semble avoir convaincu le juge qui prononce une peine particulièrement légère à l’égard des sommes détournées. En effet, l’ancien directeur du centre funéraire a été condamné à seulement un an de prison avec sursis et 15.000€ d’amende avec sursis aussi.

L’avocate de Marc Lavit s’est dit « satisfaite » de la peine prononcée, « si réellement il avait détourné autant d’argent comme ont le dit, il n’aurait pas été condamné à un an de prison avec sursis et 15.000€ d’amende avec sursis », décrypte-t-elle. « Mon client n’a pas respecté le protocole que sur 60.000€ sur la régie des recettes, il y a eu 30.000€ sur la régie des avances qui étaient complément légales et conformément à un arrêté qu’avait pris Francois Commeinhes », précise-t-elle.

« En ne respectant pas le protocole, il n’y a pas un centime qu’il a mis dans sa poche. Ce sont des publicités qu’il a prises auprès d’associations de la ville de Sète dont les responsables était des élus », insiste Bénédicte Warocquier.

Concernant les chèques versés à lui-même ? L’avocate de Marc Lavit apporte une précision sur ce point-là, « mon client se remboursait des frais de missions et de réception qu’il avait avancés pour des salons et des séminaires, auxquels participaient des élus de la ville de Sète. Tout ce beau monde montait dans l’avion et ne se préoccupait pas de savoir comment Monsieur Lavit avait financé les billets d’avion », fustige-t-elle.

« Non le détournement n’était pas aussi important qu’on l’a dit. Oui il y a eu un problème de non-respect du protocole pour prendre les dites publicités. Il n’y a pas eu d’argent dans sa poche », martèle Bénédicte Warocquier.

Le régisseur et suppléante du directeur du centre funéraire municipal de Sète a été condamnée à 5000€ d’amende avec sursis. Le tribunal a relaxé les sept salariés du centre funéraire.

L’avocate de Marc Lavit a informé que son client ne ferait pas appel cette décision.

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