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Sète / Aristide Briand : François Commeinhes « Le projet va pouvoir être réalisé »

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François Commeinhes a profité de sa conférence de presse de rentrée pour répondre aux opposants du parking sous terrain de la place Aristide Briand.

Ce lundi 12 Septembre 2022, près de deux cents opposants à la construction d’un parking sous terrain de la place Aristide Briand, ont bloqué le démarrage des travaux (À lire ici).

Hasard du calendrier, le soir même, avait lieu la conférence de presse de rentrée de François Commeinhes qui se tenait au musée de la mer à Sète. L’occasion pour le maire de la Ville de Sète de répondre enfin aux manifestants.

François Commeinhes : « nous avons un permis de construire qui a été validé »

Accompagné de quelques adjoints lors de cette conférence de presse de rentrée, François Commeinhes présente fièrement aux journalistes les images de synthèse de la nouvelle place Aristide Briand qui défilent sur un écran. « C’est un projet pour redonner un lustre à cette place comme elle avait été crée à l’origine », explique-t-il.


Mais qu’en est-il des manifestants qui s’opposent au projet ?

Pour le maire de la Ville de Sète, « ce sont des opposants comme nous en avons l’habitude à Sète. (…) Il en était de même pour l’aménagement de Villeroy. Maintenant plus personne ne se pose la question étant donné la réussite de cet aménagement. » Avant d’ajouter « les gens s’opposent à tout », en prenant l’exemple d’un riverain mécontent du réaménagement du quai de Bosc.

Qu’en est-il des autorisations que conteste l’association Bancs Publics pour débuter les travaux ?

François Commeinhes explique avoir toutes les autorisations requises pour débuter les travaux, « nous avons un permis de construire qui a été validé. Un accord des bâtiments de France, les accords de tous les services de l’état. Tout a été bien calibré. Le projet va pouvoir être réalisé après quelques derniers soubresauts et humeurs auxquels nous avons assisté ces jours-ci », analyse-t-il.

Avant de conclure le sujet sur la politique mis en place, « notre politique de stationnement et libération des espaces est justement de toujours vouloir supprimer une voiture en surface et offrir une place de stationnement ailleurs »

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A LIRE AUSSI > Sète / Place Aristide Briand : des citoyens bloquent une nouvelle fois le début des travaux

3 Commentaires

1 Commentaire

  1. Pierre de Séte

    13 septembre 2022 at 14 h 51 min

    Pourquoi n’attend t il pas la fin du délais de la consultation publique avant d’engager les travaux ? Pourquoi rend t il aussi difficile cette consultation : pas de copie du dossier, interdiction de photographier ?
    Ne veut il pas rendre impossible tout recours une fois les travaux engagés ?
    Où est l’urgence ? Pourquoi ne pas attendre la fin de cette consultation publique ?
    Où est le respect de la démocratie participative et de la Justice ?
    Si le préfet vient de suspendre tous travaux avant décision du Tribunal sur le recours de riverains et de Bancs Publics, c’est que le dossier municipal ne doit pas (comme bien souvent …) être aussi « bétonné  » que ça !
    En attendant, encore un gâchis d’argent (public!)avec ces travaux avortés mais certainement facturés par les entreprises concernées.

  2. Claude Subra

    13 septembre 2022 at 15 h 24 min

    Ce projet est une aberration écologique…notre mairie en est friande, à Sète on adore le béton !

  3. Castanie

    13 septembre 2022 at 22 h 01 min

    Après avoir saturé les places de parking existante ce maire veut en rajouter en sous sol…..tout cela serait risible si
    Cela ne coûtait que des millions mais pour arracher des arbres existant et que dît-il de la taille des arbres qui poussent sur du béton.? Le dessin proposé est un dessin trompeur car aucun arbre ne poussent sur des parkings en sous sol .
    En plus ce parking payant ne profiterais qu’à des riches possesseurs de voitures en complète iniquité avec les setois n’ayant pas les moyens de se garer….

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

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Sète : Un plaisancier perd la vie en mer agitée, sans alerte météo annoncée

Malgré l’absence de vigilance spécifique dans l’Hérault, un plaisancier a perdu la vie et un autre se trouve en urgence absolue après une forte houle ayant chaviré plusieurs bateaux au large de Sète. La préfecture appelle à la prudence face à des conditions météorologiques imprévisibles.

Mercredi, un tragique accident en mer a coûté la vie à un plaisancier au large de Sète, tandis qu’un second individu, dans un état critique, lutte pour sa survie. Ces drames surviennent dans un contexte où aucun signal d’alerte météorologique n’avait été émis pour le département, bien que le Gard voisin soit placé en vigilance jaune vague-submersion par Météo France.

L’incident intervient alors que la France fait face à la dépression Kirk, qui poursuit son déplacement vers l’Ile-de-France. Le phénomène météorologique a déjà conduit à la mise en alerte de 32 départements, dont 21 pour des risques de pluie-inondation, dix pour des vents violents et trois pour des crues importantes. À 18 heures, mercredi, le bulletin météorologique faisait état de la montée des eaux dans certains territoires, dont la Seine-et-Marne, placée en vigilance rouge.

Dans l’Hérault, bien que le département ne soit pas directement concerné par ces alertes, les conditions en mer ont provoqué des vagues atteignant deux mètres, rendant la navigation extrêmement dangereuse. La préfecture a rapidement réagi, recommandant aux plaisanciers d’éviter de prendre la mer et conseillant à la population de ne pas se baigner ni de fréquenter les plages. Les autorités insistent sur le fait que, même en l’absence de vigilance officielle, les conditions peuvent rapidement se dégrader, augmentant les risques de noyade.

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Sète : Un vautour fauve s’invite sur les toits du quartier du Barrou

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Sète : Un vautour fauve s'invite sur les toits du quartier du Barrou
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Les habitants du quartier du Barrou à Sète ont eu une surprise de taille lundi soir, lorsqu’un imposant vautour fauve s’est installé sur les toits de leur quartier. Entre fascination et inquiétude, ce visiteur inhabituel a suscité de nombreuses réactions.

Lundi soir, le calme habituel du quartier du Barrou à Sète a été brusquement interrompu par l’apparition d’un visiteur des plus inattendus. Un vautour fauve, majestueux rapace dont l’envergure peut atteindre près de trois mètres, a choisi les toits du quartier pour une pause, provoquant stupeur et émerveillement parmi les résidents. Avertis par les aboiements persistants de leurs chiens, les habitants ont d’abord eu du mal à croire à cette scène inhabituelle. Pour s’assurer de la présence de l’animal, certains ont dû observer plusieurs fois, jusqu’à finalement prendre des photos pour immortaliser ce moment exceptionnel.

La présence de ce vautour à Sète est d’autant plus surprenante que ce rapace est habituellement observé dans des zones beaucoup plus rurales et accidentées. En France, les populations de vautours fauves sont principalement concentrées dans les Pyrénées, les Alpes et les Grands Causses, où des programmes de réintroduction ont permis de stabiliser et même d’augmenter le nombre de ces oiseaux majestueux. L’histoire de leur préservation est d’ailleurs remarquable. Au milieu du 20e siècle, l’espèce avait presque disparu du territoire français, victime de la chasse et de la transformation des pratiques agricoles. Ce n’est qu’à partir des années 1970, grâce à des mesures de protection rigoureuses et à des campagnes de réintroduction, que le vautour fauve a pu regagner ses territoires historiques.

Aujourd’hui, bien que principalement observés dans leurs zones de prédilection, ces rapaces peuvent occasionnellement être vus dans des lieux plus inhabituels, comme cela a été le cas à Sète. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) explique que ces déplacements hors de leur habitat traditionnel peuvent être le fait de jeunes individus explorant de nouveaux territoires ou profitant des courants thermiques pour se déplacer sur de longues distances.

L’apparition de ce grand rapace dans le quartier du Barrou à Sète a toutefois généré une certaine inquiétude. Ne connaissant pas les mœurs de ce visiteur ailé, certains résidents ont rapidement mis leurs animaux domestiques à l’abri, craignant une éventuelle confrontation. Ces craintes, bien que compréhensibles, étaient en réalité infondées. Selon la LPO, le vautour fauve, malgré son allure impressionnante et son bec acéré, ne constitue pas une menace pour l’homme ni pour les animaux de compagnie. Principalement charognard, il se nourrit essentiellement de carcasses d’ongulés, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’écosystème en éliminant les restes d’animaux morts.

Après avoir intrigué les habitants du Barrou pendant un moment, le vautour fauve a finalement déployé ses grandes ailes pour reprendre son vol, laissant derrière lui des souvenirs impérissables et des photos qui feront parler encore longtemps dans le quartier. Les spécialistes rappellent que, malgré son apparence imposante, le vautour fauve reste un animal sauvage, à respecter et à observer de loin pour éviter tout incident. Sa venue à Sète rappelle à quel point la nature peut nous surprendre, même au cœur de nos villes.

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Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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