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Politique

Macron contre Trump : l’Europe se prépare à une contre-offensive économique

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Face aux nouvelles taxes américaines jugées « injustifiées », le président français esquisse une stratégie européenne concertée pour protéger les intérêts des entreprises.

La réponse française s’organise après l’annonce surprise de Washington. Donald Trump a imposé des droits de douane drastiques sur les importations européennes, avec des taux allant jusqu’à 20 %. Une mesure qualifiée d’ »agressive » par l’Élysée, qui a immédiatement convoqué une réunion de crise avec les secteurs économiques les plus vulnérables.

Pendant deux heures, Emmanuel Macron a échangé avec des représentants de l’aéronautique, de l’agroalimentaire, de la chimie et d’autres filières stratégiques. Le constat est sans appel : ces barrières tarifaires pourraient coûter cher à l’économie française, où les exportations vers les États-Unis pèsent 1,5 % du PIB. Une proportion bien plus élevée pour certains partenaires européens, comme l’Irlande (10 %).

Le chef de l’État a appelé à une riposte en deux temps. D’abord, une réaction coordonnée mi-avril sur les surtaxes concernant l’acier et l’aluminium. Ensuite, une contre-mesure plus large fin mai, après concertation avec les autres membres de l’Union européenne. En attendant, il a demandé aux entreprises françaises de geler leurs projets d’investissement outre-Atlantique.

L’enjeu majeur ? Éviter les divisions au sein de l’UE. « Si nous restons unis, nous pouvons obtenir la levée de ces mesures », a martelé Macron, mettant en garde contre les tentations de négociations bilatérales. Les milieux économiques partagent cette analyse, redoutant des pertes d’emplois massives en cas de désunion.

Les marchés ont déjà réagi vivement, avec des chutes boursières spectaculaires à New York et en Europe. Les secteurs les plus exposés, comme l’aéronautique et le luxe, évaluent les conséquences potentielles. Malgré les tensions, une lueur d’espoir subsiste : des discussions pourraient encore aboutir à des aménagements dans les prochaines semaines.

La balle est désormais dans le camp européen. Reste à savoir si Bruxelles saura parler d’une seule voix face à cette offensive commerciale.

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