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L’ancien chef de l’Église anglicane admet ses erreurs dans un scandale de pédocriminalité

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L’ex-archevêque de Canterbury reconnaît avoir sous-estimé l’ampleur des abus et exprime des regrets sans équivoque.

Justin Welby, ancien dirigeant de l’Église anglicane, a publiquement admis ses manquements dans la gestion d’affaires de pédocriminalité impliquant un membre influent de l’institution. Contraint de quitter ses fonctions en novembre dernier après un rapport accablant, il a concédé lors d’une interview à la BBC ne pas avoir mesuré la gravité des faits et avoir adopté une posture défensive inappropriée.

Le rapport en question révélait que Welby n’avait pas signalé à temps aux autorités un avocat proche de l’Église, responsable d’agressions sur plus de 130 mineurs et jeunes adultes sur plusieurs décennies. Ce dernier, décédé en 2018, n’a jamais été poursuivi. L’ancien archevêque a décrit la découverte quotidienne de nouveaux cas non résolus comme un fardeau écrasant, tout en reconnaissant que sa réaction avait été insuffisante.

Sans chercher à se justifier, il a souligné l’impossibilité d’exiger la perfection des responsables religieux, tout en insistant sur la nécessité d’une meilleure gestion des crises. Le scandale a provoqué une onde de choc au Royaume-Uni, relançant les demandes de réformes structurelles au sein de l’Église d’Angleterre, qui compte des millions de fidèles mais peine à maintenir une pratique régulière.

En attendant la nomination d’un nouveau dirigeant par le roi Charles III, c’est l’archevêque d’York, Stephen Cottrell, qui assure l’intérim. Le processus de sélection, supervisé par les services de renseignement, devrait aboutir à l’automne.

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