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Culture

La Frick Collection renaît à New York après une métamorphose de cinq ans

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L’emblématique musée new-yorkais dévoile son nouveau visage, mêlant modernité et respect de son héritage historique, avec des espaces agrandis et des trésors artistiques réinventés.

Après une fermeture prolongée pour des travaux ambitieux, la prestigieuse Frick Collection s’apprête à accueillir à nouveau les visiteurs. Ce joyau culturel, niché dans un écrin architectural inspiré des demeures parisiennes, a subi une transformation minutieuse pour préserver son âme tout en s’adaptant aux exigences contemporaines.

L’institution, réputée pour ses chefs-d’œuvre signés Velázquez, Rembrandt ou encore Ingres, a considérablement élargi ses espaces d’exposition. Dix nouvelles salles ont été aménagées dans les anciens appartements privés de la famille Frick, offrant ainsi 30 % de surface supplémentaire. Parmi les pièces phares, le portrait de la Comtesse d’Haussonville par Ingres côtoie des œuvres majeures du XVIIIe siècle français, dont des toiles de Fragonard et Chardin.

La rénovation, évaluée à 330 millions de dollars, a permis d’intégrer des équipements modernes comme un auditorium souterrain et une connexion directe à la bibliothèque d’art historique. Les équipes ont veillé à restaurer chaque détail avec une fidélité exemplaire, jusqu’au velours vert des murs, reproduit à l’identique grâce à des archives retrouvées à Lyon.

Fondée grâce au legs du magnat Henry Clay Frick, la collection n’a cessé de s’enrichir depuis son ouverture en 1935. Aujourd’hui, elle incarne un équilibre subtil entre conservation et innovation. Pour marquer sa réouverture, le musée présentera dès juin une exposition exceptionnelle autour de Vermeer, réunissant trois de ses tableaux emblématiques.

Cette renaissance culturelle souligne la volonté de l’institution de rester fidèle à son esprit tout en se réinventant. Un pari réussi pour ce sanctuaire artistique, qui continue de captiver les amateurs d’art du monde entier.

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