Frontignan : La 15ème saison des Emmuscades est lancée !

Les Emmuscades sont une manifestation organisée par l’association Les Hallu’cinés. Elles mélangent cinéma et muscat au cours de 4 soirées où la convivialité est le mot d’ordre.

Depuis 15 ans, Les Hallu’cinés organisent Les Emmuscades. L’initiative est soutenue par la mairie de Frontignan et l’office du tourisme. Pour cette 15^ème édition, 4 séances se focalisant sur la comédie française sont prévues. Trois domaines viticoles vous ouvriront leurs portes dans les envions de Frontignan : le domaine de la Plaine, le Mas Rimbault et le Château de Stony. C’est Rebelles, d’Allan Mauduit, qui a ouvert cette édition mercredi 21 juillet au domaine de la Plaine. Ensuite, Place publique, de Pascal Bonitzer sera projeté le 28 juilllet au Château de Stony. I feel good, de Benoît Deléphine et Gustave Kervern sera retransmis au Mas de Rimbault le 4 août. Enfin, Rien sur Robert, de Pascal Bonitzer sera diffusé au domaine de la Plaine le 11 août.

Les portes des vignobles ouvrent à 19h30, laissant ainsi le temps aux participants de visiter les domaines, déguster et acheter -s’ils le veulent- du muscat. Les projections débutent à la tombée de la nuit. Avant de se rendre sur place, il est nécessaire de réserver auprès de l’Office de tourisme de Frontignan au 04 67 18 31 60. Les tarifs s’élèvent à 13€. 1€ est reversé à l’association SOS Méditerranée. Quant aux moins de 10 ans, ils accèdent aux projections pour 6€. L’entrée comprend une assiette de moules en brasucade et un verre de muscat. Les pique-niques sont autorisés. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page Facebook de l’association.

Mise en valeur de l’aspect artisanal et des valeurs humaines

Ces évènements revendiquent l’artisanat et la simplicité, comme l’explique Patrick Bedos, le programmateur des Hallu’cinés. « On n’est pas là pour organiser des évènements industriels. La jauge maximale oscille entre 150 et 200 spectateurs. Les cadres sont exceptionnels. Plantés au milieu de la vigne dans des domaines ou des châteaux, ils sont rarement accessibles au public », déclare-t-il. Cet évènement semble apprécié puisqu’il rassemble chaque année une quarantaine d’habitués. « Les films sont choisis avec gourmandise mais la gourmandise suprême est leur visionnage au cours d’un moment de partage. Les gens qui ne se connaissaient pas avant de venir assister à une séance repartent en ayant créé des liens autour du repas qu’ils ont partagé. Cet aspect convivial était le désir caché de la manifestation quand on l’a pensée », poursuit M. Bedos.  

Avec Gilles Galabert à leur tête, Les Hallu’cinés proposent des porgrammations diversifiées d’années en années. « Avec la complicité des domaines, on a diffusé beaucoup de films de patrimoine, espagnols, italiens et grands classiques américains. Cette année, on a intitulé l’édition Bisous français. Par ces temps compliqués où les rapprochements physiques sont sous contrôle, on a eu envie de faire sourire le public avec des comédies françaises bien écrites », précise Patrick Bedos. Cet évènement culturel défend certaines valeurs. « Selon moi, le sens du partage, la diversité et la fraternité sont le véritable sens des gestes de Culture. Ils ont un coût, ils sont une offre mais l’ensemble des valeurs que ces gestes représentent n’est pas à vendre ! » martèle Patrick Bedos.

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