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Hérault

Agde: Amandine Eydoux, une éleveuse agathoise risque l’expulsion

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©AmandineEynoux

Amandine Eydoux se voit expulsée de son terrain après plus de 10 ans d’occupation, le délai d’expulsion arrive à son terme et Amandine n’a pas de solution pour ses animaux. 

Cela fait maintenant 17 ans qu’Amandine vit sur ce terrain en compagnie de ses animaux. Elle a fait de sa passion pour les animaux son travail, puisque depuis 2 ans, elle propose des visites entièrement guidées de son domaine privé. « Je suis éleveuse depuis 2009, ce domaine est non seulement mon chez moi mais aussi mon endroit professionnel », explique Amandine. À travers son domaine, elle a voulu faire partager son amour des bêtes.

Une expulsion précipitée

Les menaces d’expulsions ont commencé en avril 2021, « j’ai reçu un courrier remis par huissier en avril 2021 », précise-t-elle. Depuis ce courrier, les propriétaires du terrain, -Le Syndicat Intercommunal du Bas Languedoc et le Conservatoire du littoral-, lui avaient accordé 30 jours pour quitter les lieux, repoussé à 5 mois qui arrive à échéance le 30 Octobre 2021. L’éleveuse trouve que même avec le délai prolongé c’est mission impossible pour elle de déménager tous ces animaux, « ils m’ont rajouté 5 mois certes, mais c’est impossible de trouver un terrain dans ce temps imparti, avec toute la paperasse qu’il y a côté. J’ai effectivement trouvé un autre terrain sur Marseillan mais je ne peux l’acquérir car il y a la loi littoral dessus », raconte-t-elle.

Amandine se voit contrainte de quitter son terrain. Pour l’éleveuse c’est l’incompréhension totale, en effet, d’après elle, elle a obtenu une autorisation de deux agents des Voies navigables de France (VNF) pour exploiter la parcelle. Lors d’une visite de son domaine les deux agents lui aurait fait signer un papier indiquant qu’elle pouvait exploiter le terrain.

De fausses accusations pour l’obliger à partir ?

Après plus de 10 ans d’exploitation du terrain, Amandine n’avait pas connu le moindre problème jusqu’à ce jour. Effectivement, Le Syndicat Intercommunal du Bas Languedoc aurait reçu une plainte de dénonciation, cette plainte provenant de la SPA suite à des accusations de maltraitance, de cadavres notamment de chevaux enterrés sur la parcelle. Des experts devaient faire le déplacement pour démentir les accusations, « j’ai attendu ces experts qui étaient censés venir avec les personnes qui ont fait courir ces fausses rumeurs pour démontrer que les accusations étaient fondées sur des mensonges et personne n’est venu », raconte Amandine.

L’éleveuse qui vit très mal l’acharnement qu’on porte à elle et à ses animaux est soumise à un stress permanent étant donné que rien n’est prévu pour ses animaux avant la date d’expulsion. Amandine Eydoux souhaite qu’aucun mal ne soit fait à ses bêtes, « je veux que la personne qui a décidé de cet arrêté, donc le maire d’Agde, dise noir sur blanc que mes animaux sont bien là où ils sont mais qu’ils doivent partir car ils occupent une parcelle sans autorisation, mais qu’ils ne leur fasse pas de mal », explique Amandine. Elle ajoute, « la seule exigence que j’ai ,c’est que je veux simplement que mes animaux soit protégés, je ne supporterai pas qu’on leur fasse du mal ».

De son côté, Le Syndicat Intercommunal du Bas Languedoc, propriétaire du terrain explique avoir déjà repoussé, à la demande de Amandine Eydoux, le délai d’expulsion de plusieurs mois. Pour éviter que les animaux ne soient transportés en pleine chaleur. Le Syndicat Intercommunal du Bas Languedoc ne peut plus repousser ce délai aujourd’hui.

Vous pouvez venir en aide à Amandine Eydoux en participant à sa cagnotte en ligne ICI.

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