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Sète

[Sète] L’arrêté de la « honte » prend fin ce soir

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Ce soir à minuit l’arrêté anti-mendicité (l’arrêté de la honte) prend fin à Sète.

L’écologisme, ce n’est pas seulement planter des arbres c’est aussi une façon de penser, de concevoir la vie en société avec de réelles convictions politiques. Pour Noël Mamère figure historique des écologistes, l’écologie est le meilleur outil de lutte contre les inégalités.

Les maires écologistes fraichement élus prennent des décisions fortes en cohérence avec leurs idéologies politiques. 

À Strasbourg par exemple dès son arrivée la maire écologiste Jeanne Barseghian abroge l’arrêté « indigne » antimendicité pris par son prédécesseur socialiste. Elle jugeait que le texte « portait atteinte à la dignité des personnes », « dans une ville où un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, c’est la pauvreté qu’il faut combattre et non les pauvres ».

À Sète c’est tout l’inverse mais enfin l’arrêté de la « honte » prendra fin officiellement ce soir. Les plus démunis seront donc libres dès demain matin de trouver le moyen de subvenir à leur besoin. Fortement harcelés cet été et bien plus que les années précédentes la fin de l’arrêté sonne comme un véritable soulagement pour beaucoup de SDF que nos journalistes ont pu rencontrer.

Il n’y a pas de SDF à Sète ?

C’est n’est pas moins de 38 sans domicile fixe qui ont été comptabilisés à Sète au 15 Septembre 2020 par nos équipes de terrain.   

À chaque campagne quelle qu’elle soit,  on nous promet « question de principe »  de la morale politique et sociale… Et puis une fois élus, on ne sait plus quoi faire de toutes ces victimes de la misère et de la solitude, on bricole un ou deux centres par ci par là qui ne peuvent accueillir qu’une faible minorité. On est pris d’une amnésie récurrente qui nous fait oublier le droit au logement que désormais la loi impose. Il serait temps de faire une réelle politique du logement à Sète et sur le bassin de Thau pour tous et éviter ainsi à ces hommes et femmes de mourir sur les trottoirs de la collectivité…

2 Commentaires

1 Commentaire

  1. Coco

    2 octobre 2020 at 22 h 04 min

    Bonjour. Au regard de votre article je souhaite vous informer que vous êtes loin du compte en parlant de 38sdf sur sète. Dommage que votre équipe ne nous ai pas sollicités nous, les associations bénévoles sur sète nous les aurions accompagnés volontiers à la rencontre des sdf et sans abris qui lors de notre dernière maraude qui a eu lieu cette semaine s’élevait au compte de 53 personnes rencontrées et 14 que nous connaissons que nous n’avons pas rencontré faute à la météo car oui quand il pleut très fort il se mette à l’abri et sont parfois introuvables. Vous voyez 38…sincèrement je préférais nous pourrions plus facilement les aider. En dehors du comptage inexact je vous remercie de votre article qui correspond bien à cette triste réalité de la rue. Cordialement

  2. Jérome

    4 octobre 2020 at 0 h 25 min

    38 hors taxe ? ha Ok ! soit 60 à 70 personnes à bas mots en TTC ! mais c’est QUOI ces comptes ? vous n’allez pas en ville ? faut contacter les assos qui œuvrent sur le terrain COVID ou pas ! plus sérieusement, quand la municipalité assumera ses responsabilités ? il est facile de déglinguer une asso mais bien plus difficile (apparemment) de la soutenir ,à savoir qu’il n y a pas qu’une asso qui Œuvre pour les SDF à Sète et qu’il serait bon d’arriver à coordonner et mutualiser les actions afin d’être encore plus efficace ,un « petit » coup de pouce de la commune ferait aussi le plus grand bien à tous (comprendra qui pourra ;))! il faut assumer !

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