Frontignan
Sète : Grégory Izoird et Thau Excursion : un hommage à la ville tout en profitant
A Sète, il y a de nombreuses choses à voir, et notamment sur l’eau. Un Sétois pur sang, Grégory Izoird, a décidé de faire découvrir aux visiteurs ce qu’il a connu en grandissant à la Sétoise.
Grégory a créé seul son entreprise Thau Excursions, basée à Sète et Frontignan. Le principe a démarré simplement : un bateau et des clients. Il organise de là 3 départs par jour, à 6 heures pour pêcher, de Sète pour la dorade, et de Frontignan le Maquereaux et la ponette. A 10 heures et 15 heures, 4 heures de visites à Sète et l’étang de Thau, arrêt baignade et source chaude, arrêt à Loupian… Diverses activités et explications sont offertes, comme de la plongée ou un apéro offert.
Mais tout cela n’est que le côté pratique, celui qui a créé Thau Excursions l’a surtout fait comme un hommage à Sète et tous les souvenirs qu’il a en mer et à son bord.
Un rêve porté jusqu’au bout
Après 10 ans d’immobilier, l’idée de changer de vie est parvenue à Grégory comme une évidence. Il n’a pas fait d’études, et a beaucoup voyagé, et « à chaque voyage, j’ai toujours fais des excursions en bateau ». C’est lors de sa dernière excursions en Guadeloupe, dans un bateau comme le sien, qu’il a « eu le déclic ».
Pour mettre en pratique ce déclic, il a dû passer un diplôme à Fréjus, et a dû recevoir de l’aide financière extérieure, comme celle de sa femme. « Ça a été dur, mais j’y suis arrivé ».
Au moment d’ouvrir, le confinement a été mis en place, un nouvelle épreuve à franchir avant de voir le bout. L’année dernière à l’ouverture, Grégory raconte avoir « tout gérer tout seul ». Il s’occupait des réservations comme des promenades et à lui seul occupait tous les postes.
Il a réussi son coup, puisqu’en 2 ans, il a pu embaucher 3 salariés, et investir dans un deuxième bateau. Il songerait à s’agrandir encore, mais Sète n’est pas le terrain idéal pour ce faire.
L’empreinte sétoise, une marque de fabrique
S’il avait envie de faire découvrir son amour du bateau, il avait surtout envie de faire valoir ses origines sétoises. Issu d’une famille purement sétoise, il a baigné dans l’air marin, la pêche et les traditions. Il raconte toujours avoir eu de quoi naviguer depuis petit, comme toute sa famille. Son ressentiment pour la ville est fort : « J’ai grandi ici, j’ai vécu Sétois, et mangé Sétois »
« Ma vie est à Sète et je voulais faire découvrir aux gens ce que j’ai vécu »
Grégory tient à ce que cela ne se résume pas à une balade et quelques visites, mais bien à vivre une aventure conviviale et colorée de souvenirs : « Je veux que les gens qui viennent sur mon bateau sentent une ambiance familiale et conviviale, je leur explique par exemple mon enfance et la vie à Sète ».
Il aborde justement son enfance, qu’il a principalement passée avec ses soeurs et son grand-père qui a travaillé au port toute sa vie. Il était toujours à l’étang de Thau, ou au brise-lame. Son grand-père était docker, et sa grand-mère, la plus grande couturière de Sète : « on vivait vraiment à la Sétoise ». Ils se sont finalement rencontrés en temps de guerre en Aveyron, et sont revenus faire leur vie à Sète, une anecdote qui tient à coeur à l’entrepreneur.
Finalement, Thau Excursions, avant d’être une sortie, c’est une découverte, et Grégory par son entreprise, tient à porter son amour pour la ville. Il termine en ajoutant que « j’aimerais que l’on sache que je suis un vrai Sétois ».
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Frontignan
Frontignan : chômage en baisse, pauvreté en hausse et crise du logement
Les chiffres publiés par l’Insee au début de l’été révèlent une baisse du chômage à Frontignan, mais aussi une augmentation inquiétante de la pauvreté et une aggravation de la crise du logement. Une reprise économique qui ne profite pas à tous.
Selon les données publiées par l’Insee au début de l’été, la commune de Frontignan connaît une baisse progressive du chômage depuis 2015. Le taux, qui était de 12,2 % en 2015, est descendu à 10,7 % en 2021. Une tendance encourageante qui semble refléter une amélioration du marché de l’emploi local. Cependant, cette diminution cache une réalité plus complexe. La plupart des emplois créés concernent des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le commerce et les services, et le chômage des jeunes demeure alarmant, avec un taux de 28,3 %. Bien que ce dernier soit en recul par rapport à 2015, il reste largement supérieur à la moyenne nationale, soulignant les difficultés persistantes des jeunes actifs à s’insérer durablement sur le marché du travail.
Parallèlement, alors que le chômage diminue, le taux de pauvreté continue de grimper. En 2021, il atteignait 13 %, contre 11 % en 2015, marquant une aggravation des inégalités économiques. Cette situation s’explique par la précarité des emplois disponibles, souvent mal rémunérés ou partiels, ne permettant pas aux travailleurs de sortir de la pauvreté. Les locataires sont les plus durement touchés, avec 28 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté, un chiffre en hausse par rapport à 2015. Malgré une amélioration apparente du marché de l’emploi, bon nombre de ménages restent dans une situation financièrement vulnérable.
Enfin, la question du logement constitue un autre problème majeur pour la ville. En 2021, 21,1 % des logements à Frontignan étaient des résidences secondaires, une légère diminution par rapport à 2015, mais toujours préoccupante pour les résidents permanents. La spéculation immobilière liée à ces résidences contribue à une augmentation des prix, rendant l’accès au logement de plus en plus difficile pour les jeunes actifs et les familles modestes.
Les chiffres de l’Insee dressent le portrait d’une ville confrontée à des paradoxes, une baisse du chômage, mais une montée de la pauvreté et une crise du logement qui ne cesse de s’aggraver. Pour Frontignan, des solutions concrètes sont indispensables afin de réguler la spéculation immobilière et garantir un meilleur accès au logement, tout en assurant des emplois de qualité.
Frontignan
Frontignan : un riverain dépose plainte contre X face à l’insécurité grandissante
Face à la montée inquiétante de l’insécurité à Frontignan, un habitant a pris l’initiative de porter plainte contre X. Ce geste traduit l’exaspération des riverains, qui dénoncent l’inaction de la majorité municipale face à la situation.
La situation à Frontignan semble se détériorer de jour en jour, en particulier sur la place de l’Église, où les habitants assistent, impuissants, à la multiplication des activités illicites. Depuis plusieurs mois, la place est devenue le théâtre d’allées et venues de jeunes qui, selon les riverains, s’adonnent au trafic de stupéfiants en pleine journée. Ces groupes, présents dès l’après-midi et jusque tard dans la nuit, font du lieu un point de vente permanent, avec des acheteurs qui défilent et des dealers qui comptent leurs gains sans la moindre discrétion.
Les résidents, exaspérés par cette situation, dénoncent également une ambiance sonore insupportable, marquée par des cris incessants qui perturbent la quiétude estivale et rendent le repos impossible. Des altercations entre trafiquants sont fréquemment signalées, tout comme des jeux de ballon qui endommagent les façades de l’église. Face à cette dégradation continue de leur environnement, les habitants affirment avoir contacté à plusieurs reprises la police municipale de la commune, sans obtenir de réponse satisfaisante. La municipalité, malgré de multiples sollicitations, semble également rester sourde aux appels à l’aide des riverains.
La situation est devenue telle que, le 5 août dernier, un habitant a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République de Montpellier. Dans cette démarche, la responsabilité du maire Michel Arrouy, à la tête d’une équipe municipale perçue comme inefficace sur le plan sécuritaire, semble implicitement visée. Bien que le nom du maire ne soit pas explicitement mentionné dans la plainte, les riverains espèrent que la justice enquêtera pour déterminer si les autorités locales agissent réellement ou s’il existe une volonté de ne pas perturber les activités illicites.
Cette initiative judiciaire semble marquer une nouvelle étape dans la volonté des citoyens de tenir les élus responsables de la dégradation de leur cadre de vie. Alors que la délinquance continue de croître dans de nombreuses villes françaises, ce type d’action pourrait bien ouvrir la voie à d’autres habitants cherchant des solutions face à ce qu’ils perçoivent comme une inertie des pouvoirs publics. Le geste de cet habitant de Frontignan, au-delà d’une simple plainte, reflète une lassitude généralisée et pourrait bien inciter les autorités à réagir pour rétablir la tranquillité dans ce quartier.
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Frontignan
Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées
Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.
Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.
L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.
Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.
Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.
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