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Macron dénonce les manœuvres russes, Rubio tempère les espoirs de paix immédiate

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Alors que les tensions persistent en Ukraine, les déclarations contradictoires des dirigeants occidentaux et russes révèlent la complexité des négociations en cours.

Emmanuel Macron a fermement rejeté les exigences de Moscou concernant la levée des sanctions en échange d’un cessez-le-feu. Le chef de l’État français a qualifié cette approche de preuve évidente que la Russie cherche à prolonger le conflit plutôt qu’à le résoudre. Il a souligné que toute discussion sur les sanctions ne pourrait intervenir qu’une fois le droit international respecté.

Lors d’une conférence de presse commune avec Volodymyr Zelensky, Macron a annoncé une nouvelle aide militaire française de deux milliards d’euros, tout en insistant sur le caractère défensif et non offensif des futures troupes européennes qui pourraient être déployées en Ukraine. Zelensky a précisé que leur rôle se limiterait à la surveillance et à la formation, écartant toute implication directe dans les combats.

Du côté américain, Marco Rubio a reconnu que parvenir à un accord durable entre Kiev et Moscou serait un processus long et complexe. Ces propos contrastent avec l’optimisme affiché précédemment par l’administration Trump, qui avait pourtant annoncé un possible moratoire sur les frappes contre les infrastructures énergétiques.

Les accusations continuent de fuser entre les deux camps. Les forces russes affirment que l’Ukraine a violé les termes de l’accord en ciblant des sites énergétiques, tandis que Kiev dénonce une stratégie de procrastination de Moscou pour consolider ses positions militaires. Les négociations en Arabie saoudite n’ont abouti qu’à des déclarations vagues, sans calendrier précis ni garanties concrètes.

Alors que le Kremlin se félicite d’un dialogue « pragmatique » avec Washington, les observateurs restent sceptiques quant à une résolution rapide du conflit. La réunion prévue à Paris réunira les pays soutenant l’Ukraine, mais les divergences entre les alliés et les conditions imposées par la Russie laissent peu d’espoir d’une issue prochaine.

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