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Israël brandit la menace d’une annexion partielle de Gaza en l’absence de libération des otages

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La tension monte d’un cran au Proche-Orient alors que le Hamas met en garde contre le sort des captifs sous les bombardements.

Le gouvernement israélien a fait savoir qu’il envisageait de prendre le contrôle de zones stratégiques dans la bande de Gaza si les otages détenus par le Hamas n’étaient pas relâchés. Cette déclaration intervient dans un contexte de reprise des hostilités après l’échec des négociations pour prolonger la trêve en vigueur depuis janvier. Les frappes aériennes et les opérations terrestres se sont intensifiées ces derniers jours, faisant des centaines de victimes palestiniennes selon les autorités locales.

Du côté israélien, les responsables justifient cette escalade par la nécessité d’exercer une pression maximale sur le mouvement islamiste. Le Premier ministre a évoqué devant la Knesset des mesures supplémentaires, dont l’occupation de territoires, sans toutefois en préciser les contours. Le ministre de la Défense avait déjà laissé entendre que toute zone conquise pourrait être annexée, une perspective qui alimente les craintes d’une aggravation du conflit.

Le Hamas, de son côté, a riposté en affirmant que la vie des otages était directement menacée par les opérations militaires israéliennes. Le mouvement accuse Tsahal de mener des attaques aveugles et prévient que toute tentative de libération forcée se solderait par un bain de sang. Les familles des captifs, partagées entre l’espoir et l’angoisse, redoutent que leurs proches ne deviennent des victimes collatérales des combats.

Sur le terrain, la population gazouie manifeste de plus en plus ouvertement son ras-le-bol après des mois de guerre et de privations. Des rassemblements contre le Hamas ont eu lieu dans le nord du territoire, où des habitants ont dénoncé l’enlisement du conflit. La situation humanitaire, déjà catastrophique, se détériore encore avec la fermeture des points de passage pour l’aide internationale.

Alors que les tensions politiques s’exacerbent aussi en Israël, avec des manifestations contre la gestion gouvernementale de la crise, aucun signe d’apaisement ne se profile à l’horizon. Les déclarations incendiaires des deux camps laissent présager une prolongation des violences, dans une région où chaque escalade verbale risque de se traduire par de nouvelles pertes civiles.

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