Nous rejoindre sur les réseaux

Hérault

Hérault : Montpellier et Béziers plongés dans une vague de violences nocturnes

Article

le

Hérault : Montpellier et Béziers plongés dans une vague de violences nocturnes
©Préfecturedel'Hérault

Manifestations interdites, cocktails molotov, attaques de bâtiments et pillages marquent une nuit de chaos à Montpellier et Béziers.

Pour la deuxième nuit consécutive, Montpellier et Béziers ont été le théâtre de violences urbaines sans précédent. Le centre-ville de Montpellier et le quartier de la Mosson ont été les plus touchés, avec trois blessés légers parmi les forces de l’ordre, des dégâts matériels considérables et une série d’arrestations – dix à Montpellier et deux à Béziers.

La place de la Comédie à Montpellier a été l’épicentre des troubles dès 20h, malgré une interdiction de rassemblement émise par le préfet. Tout au long de la nuit, policiers et gendarmes ont essuyé un déluge de projectiles, cocktails molotov et tirs de mortiers.

Des émeutiers ont pris d’assaut plusieurs bâtiments. Le bureau de poste et le commissariat de la Mosson ont été incendiés, et ce dernier a subi de nombreux tirs de mortier. Les commerces n’ont pas été épargnés : cinq enseignes de l’Ecusson à Montpellier – Dior, Orange, Swarovski, la Lunetterie et Maison Montaigne 34 – ont été vandalisés et pillés. D’autres quartiers de la ville, dont Petit-Bard, Cévennes, avenue de Lodève et cité Astruc, ont également été le théâtre d’incendies et de cambriolages, touchant une pharmacie, un bureau de tabac du centre commercial Saint-Paul, et un distributeur automatique de billets du Crédit Agricole.

Montpellier et Béziers ont vu leurs rues jonchées de containers de poubelles et de véhicules incendiés, attestant de l’ampleur des violences.

Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, a fermement condamné « les violences et dégradations intolérables ainsi que les pillages de commerces ». Il a attribué ces actes à des jeunes qui, selon lui, « bafouent l’ordre républicain », et les a accusés d’avoir organisé et relayé ces violences sur les réseaux sociaux. En dépit de la situation, le préfet a tenu à remercier les 180 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés sur le terrain tout au long de la nuit.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus