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Faits Divers

Crèche lyonnaise : une employée avoue avoir administré du Destop à un nourrison

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Le procès s’ouvre dans une atmosphère tendue, la accusée reconnaissant des faits d’une extrême gravité.

L’audience a débuté sous haute tension à la cour d’assises du Rhône, où une ancienne professionnelle de la petite enfance comparaît pour le meurtre d’une enfant de onze mois. Les faits remontent à plusieurs années, lorsque la prévenue aurait délibérément fait ingérer un produit déboucheur à la victime dans l’établissement où elle exerçait.

Lors des premières audiences, la mise en cause a surpris l’assistance en reconnaissant partiellement les accusations portées contre elle. Les détails de l’affaire, particulièrement sordides, ont provoqué une vive émotion parmi les proches de la petite victime présents dans la salle d’audience.

L’instruction a révélé des éléments troublants sur le comportement de l’accusée au moment des faits. Les enquêteurs ont notamment mis au jour des incohérences dans ses déclarations successives. L’avocate représentant la famille de l’enfant a dénoncé une « trahison de la confiance absolue » accordée aux professionnels de crèche.

L’examen des preuves techniques et des témoignages devrait occuper une partie importante du procès. Les experts médicaux devront notamment déterminer le lien direct entre l’absorption du produit toxique et le décès de la fillette.

Ce drame soulève des questions cruciales sur les procédures de recrutement et de surveillance dans les structures accueillant des jeunes enfants. Le verdict, attendu dans les prochaines semaines, sera scruté tant par les familles que par les professionnels du secteur.

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