Nous rejoindre sur les réseaux

News

« Buchenwald libéré : le récit poignant d’un rescapé à l’agonie des nazis »

Article

le

Alors que les Alliés approchaient en avril 1945, les déportés de Buchenwald vécurent l’angoisse d’une extermination de dernière minute. Jacques Moalic, 102 ans aujourd’hui, se souvient de ces heures où la mort rôdait encore.

L’ancien journaliste évoque avec une lucidité troublante les ultimes mois d’horreur dans l’enfer concentrationnaire. Après avoir été transféré début 1945 au sinistre camp satellite d’Ohrdruf, il assiste à l’effondrement du système nazi, entre travaux forcés et marches de la mort. « Nous étions des squelettes vivants, témoigne-t-il. Les gardes SS abattaient sans pitié ceux qui ne pouvaient plus avancer. »

C’est pourtant dans ce chaos que germe l’espoir. Le grondement de l’artillerie alliée résonne bientôt dans les collines de Thuringe. Les détenus comprennent que leur libération est imminente, mais redoutent un ultime carnage. « Les SS rassemblaient les prisonniers par milliers, prêts à les fusiller ou à les entasser dans des wagons pour une déportation sans retour. »

Le 11 avril 1945, l’impensable se produit : une colonne blindée américaine perce les lignes allemandes. Les bourreaux, paniqués, prennent la fuite sans mener à bien leur plan d’extermination. « Quand les GI’s sont entrés, nous étions libres, mais tellement affaiblis que beaucoup n’ont pas survécu à leur propre délivrance », confie le centenaire. Son récit rappelle que la barbarie nazie faillit avoir le dernier mot, jusqu’aux portes de l’effondrement du IIIe Reich.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus