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Aurélien Lopez-Liguori défend la sécurité numérique française en proposant une loi anti-Huawei

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Aurélien Lopez-Liguori défend la sécurité numérique française en proposant une loi Anti-Huawei
©AurélienLopezLiguori

Aurélien Lopez-Liguori, député RN de l’Hérault, propose une loi pour garantir la souveraineté numérique de la France.

Aurélien Lopez-Liguori, député de l’Hérault, a déposé mercredi 21 juin, une proposition de loi visant à interdire complètement l’utilisation de la technologie 5G fournie par Huawei et d’autres entreprises non européennes sur le territoire français. Cette démarche vise à protéger la souveraineté numérique du pays et les données des citoyens français.

Face aux préoccupations croissantes concernant le potentiel d’ingérence étrangère posé par des fournisseurs de technologies tels que le géant chinois Huawei, Aurélien Lopez-Liguori estime qu’une réponse forte et décisive est nécessaire. « Huawei et d’autres entreprises extra-européennes représentent un risque trop grand pour notre sécurité nationale et la protection des données de nos citoyens », a déclaré le député.

La position d’Aurélien Lopez-Liguori reçoit le soutien du commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, qui a déclaré récemment que la Commission européenne soutient les pays membres qui prennent la décision de bannir Huawei.

Depuis 2019, la France a interdit l’utilisation de la 5G par des fournisseurs non européens dans certaines zones sensibles du pays, notamment à proximité des bases militaires et des zones industrielles. Cependant, selon Aurélien Lopez-Liguori, cette mesure ne suffit pas : « Il est nécessaire d’étendre cette interdiction à tout le territoire national », a-t-il insisté.

La proposition de loi s’articule autour de deux points principaux : le premier exige que l’opérateur et les sociétés tierces utilisées soient basés dans un État membre de l’Union européenne ; le deuxième stipule que ces entreprises ne peuvent pas être détenues à plus de 24 % individuellement, et à plus de 39 % collectivement par des entités basées dans un État non membre de l’Union européenne.

Si cette loi est adoptée, elle représentera un signal fort en faveur des entreprises européennes et un pas important vers la protection de la souveraineté numérique de la France.

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