Corsica Linea
Nous rejoindre sur les réseaux

Politique

Renaissance et RN : deux meetings antagonistes pour un dimanche politique explosif

Article

le

La tension monte d’un cran entre la majorité présidentielle et l’extrême droite, avec deux rassemblements concurrents ce dimanche, chacun défendant une vision radicalement opposée de la démocratie.

Ce dimanche s’annonce comme un jour clé pour la vie politique française. D’un côté, Renaissance organise à Saint-Denis son premier grand meeting depuis l’arrivée de Gabriel Attal à sa tête, avec la présence remarquée de François Bayrou et Édouard Philippe. De l’autre, le Rassemblement national mobilise ses troupes place Vauban à Paris en soutien à Marine Le Pen, récemment condamnée dans l’affaire des assistants parlementaires européens.

La majorité présidentielle entend faire de cet événement une démonstration de force, présenté comme le symbole du « bloc central » rassemblé. Plusieurs figures politiques, dont le président de l’UDI Hervé Marseille, prendront la parole, tandis que des intellectuels et experts animeront des débats sur des thèmes variés, de la politique internationale au modèle social. Gabriel Attal clôturera la journée, marquant ainsi sa stature de leader renouvelé du parti.

Mais l’actualité judiciaire vient brouiller les cartes. Le RN a choisi ce même dimanche pour dénoncer la condamnation de sa présidente, qualifiée par Renaissance d’offensive contre l’indépendance de la justice. Dans un message interne, Gabriel Attal a fustigé cette « attaque sans précédent contre l’État de droit », appelant à une mobilisation massive pour défendre les institutions républicaines.

Les enjeux sont de taille pour Renaissance, qui espère attirer 5 000 participants et relancer sa dynamique après des mois difficiles. Ce meeting doit acter la refonte du parti engagée par son nouveau secrétaire général, avec des états généraux dont les conclusions seront dévoilées lors de l’événement.

Dans ce contexte électrique, les sondages rappellent que la bataille pour 2027 est déjà en marche. Gabriel Attal et Édouard Philippe apparaissent comme des prétendants crédibles, avec des scores comparables dans les intentions de vote. Ce dimanche pourrait bien marquer le début d’une campagne bien plus longue que prévu.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus