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Économie

Le Royaume-Uni mise sur une révolution éducative pour dominer l’IA

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Le gouvernement britannique annonce un vaste plan de formation pour hisser le pays au rang de leader mondial en intelligence artificielle, avec des investissements massifs et des partenariats stratégiques.

Le Premier ministre Keir Starmer a dévoilé une ambitieuse stratégie visant à doter 7,5 millions de travailleurs et un million d’élèves et étudiants de compétences en intelligence artificielle d’ici 2030. Cette initiative, présentée lors de la Tech Week à Londres, s’appuie sur un partenariat avec onze géants technologiques, dont Google, Microsoft et Amazon, qui fourniront des modules de formation sur cinq ans. L’objectif est d’optimiser l’utilisation des outils d’IA, comme les modèles de langage, pour booster la productivité des entreprises.

Un programme éducatif baptisé « TechFirst », doté de 187 millions de livres (222 millions d’euros), sera également déployé dans les établissements scolaires et universitaires. Keir Starmer y voit une transformation majeure pour positionner le Royaume-Uni comme acteur clé de l’innovation plutôt que simple utilisateur de technologies développées ailleurs. Le pays renforce par ailleurs sa collaboration avec Nvidia, leader des puces électroniques dédiées à l’IA.

Avec un secteur évalué à 72 milliards de livres (85,5 milliards d’euros) et une croissance trente fois supérieure à celle du reste de l’économie, l’IA représente un pilier central de la stratégie économique britannique. Le gouvernement a confirmé un investissement d’un milliard de livres pour décupler les capacités de calcul d’ici la fin de la décennie, un levier censé dynamiser aussi bien le secteur privé que les services publics.

Cependant, cette politique volontariste ne fait pas l’unanimité. Les créateurs, notamment des artistes comme Elton John et Dua Lipa, s’opposent à un projet de loi visant à assouplir les droits d’auteur pour faciliter l’exploitation des œuvres par les systèmes d’IA. Un débat qui illustre les tensions entre innovation et protection des contenus culturels.

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